Rapport politique au Cinquième Congrès du Parti socialiste du peuple africain
Le parti socialiste internationaliste du peuple africain (APSP) salue notre très attendu rapport politique. En effet ce rapport qui est la publication officielle de notre Cinquième Congrès sort après une longue attente. Ce Congrès fut rendu nécessaire par la période actuelle de la crise extrême qui ébranle l’impérialisme et par les transformations que notre Parti est en train de connaitre. Nous avons avancé a grand pas, en ce qui concerne notre développement et nos activités, de par ces faits, ce Congrès se révélait nécessaire pour renforcer l’unité entière de notre Parti et consolider notre compréhension du parti, de même que notre direction.
L’impérialisme ne peut pas endiguer la marée de libération nationale
Les luttes postcoloniales (1) des peuples et des pays contre le pouvoir impérial blanc représentent les événements les plus marquants, définissant notre monde d’aujourd’hui (l’époque moderne). Celles-ci sont principalement des luttes pour inverser le verdict de l'impérialisme et renverser les 600 ans d'histoire impérialiste qui ont créé le courant de configuration politique, économique et social du monde moderne.
Ces luttes ayant atteint en terme de quantification, un point critique, toute tentative de les arrêter ces seront vaines, car il n'y a rien que le système impérialiste puisse faire pour contenir cette marée humaine de résistance qui représente la vraie mesure de progrès dans les affaires humaines.
Les guerres vicieuses d’occupation en Irak en Afghanistan et maintenant, qui ont une extension vers le Pakistan, le terrorisme d’état génocidaire à l’encontre du peuple arabe de la Palestine Occupée, dans la défense d’un état nationaliste et colonial blanc et illégitime d'Israël qui se maintient anxieusement sur des terres volées , l’ 'occupation impérialiste directe de cette petite ile d'Haïti, par les Nations Unies et les Américains, qui l’ ont historiquement persécutée et pillée, les efforts subversifs continuant à miner les mouvements vers l'indépendance et la social-démocratie à travers l’Amérique du Sud : aucun de ces efforts impérialistes n’ arrivera à changer le cours d’histoire, que nous , dans le Parti socialiste africain, avons caractérisé comme l'ère de l’offensive finale contre l'impérialisme.
1. Le terme poste-colonial est inadéquat parce qu'il implique que le colonialisme est terminé. Le terme approprié serait « trans-colonial, » indiquant que le colonialisme continue à exister sous une autre peau, une autre apparence, un autre néocolonialisme. Le Trans-colonial se réfère ici à une ère et non à une condition. Le terme trans-colonial ne devrait pas être vu comme lutter contre ou une défiance du concept néocolonialisme, qui, comme le colonialisme, représente une condition.
Les menaces poitrine-battant continues des États-Unis contre la République Populaire Démocratique de Corée et la République Islamique d'Iran échoueront à renverser le courant de la marche en avant de l’histoire, sans tenir compte de l'avenir immédiat de chacun de ces régimes, que nous devons défendre contre l’agression Américain.
Ce n’est ni le commandement américain militaire d’Afrique (AFRICOM), ni le tableau (étalage/déploiement) incroyable d'agressions contre l Afrique, – actuellement et a travers l’histoire néocolonialiste qui réussiront à maintenir la prise en tutelle sur l'Afrique et son futur.
Nous constatons en effet que les peuples du monde entier, reconnaissent de plus en plus les machinations et le coup de gueules de l'impérialisme Américain, comme des actes désespérés, manœuvres presque hystérique d’une bête mourante, ou encore comme les commentateurs politiques impérialistes aiment le dire, un empire en déclin.
Il n'y a pas de plus grande preuve de désespoir de ce constat de déclin de l’impérialiste américain que la sélection de Barak Hussain Obama par les dirigeants blancs comme le président des États–Unis et le représentant public en chef de l'impérialisme. C’est clair pour beaucoup de gens à travers le monde entier, que cet effort ou cette astuce pour donner à l'impérialisme le visage de l’esclave est un acte de désespoir.
De plus en plus les peuples du monde reconnaissent là les fanfaronnades et les machinations américaines comme un désespéré, effectuant des manœuvres hystériques d'une bête mourante ou, comme les experts impérialistes le disent, d'un empire dans le déclin . Que l’élection de Barack Hussein Obama par les dirigeants blancs américains comme le Président des États-Unis et le représentant public, impérialiste du monde relève du désespoir le plus absolu .
Toutefois, pendant que les luttes des peuples du monde contre l'impérialisme constituent une menace forte contre la fondation même ce système parasitaire, elles demeurent , d’une manière générale, des luttes sans conscience de leur interconnections. Le plus souvent, elles sont des luttes de peuples qui sont obligées de se battre contre les conditions brutales d'existence imposées par l'impérialisme, les forçant à se soulever comme par un acte d'autodéfense.
Le Parti se définit comme une force anti- coloniale de notre temps.
Le travail effectué par notre parti est basé sur la compréhension que le capitalisme, en tant que système social des empires modernes, a son origine dans l'esclavage, le brigandage et le colonialisme. Pour l'Africain et les autres peuples opprimées, c’est cet ordre de chose qui définit notre existence actuelle et c’est sur cette base que des luttes sont menées sur tous les continents à travers le monde. Le travail de notre Parti donne et apporte une cohérence à la lutte contre l'impérialisme et doit être compris par le Parti tout entier et notre mouvement en tenant compte de ce postulat.
Au mois de février 1997, au Quatrième Congrès de notre Parti qui s’est tenu à St. Petersbourg, Floride, j'ai défini les grandes lignes du Parti et la signification de la classe ouvrière africaine par les principes fondamentaux de notre théorie, qui est l’internationalisme africain.
"Aujourd'hui, avec la concrétisation de notre Parti, le travailleur Africain possède son propre Parti révolutionnaire qui est conscient de sa mission et de sa lutte pour devenir une force et élever sa position dans la société.
"C'est un Parti anticolonial accessible à la masse africaine partout dans le monde. Notre Parti est enraciné au sein des masses laborieuses Africaines, dans la classe des travailleurs Africains, laquelle, représente la force sociale révolutionnaire la plus consistante et la plus dynamique à l’intérieur des frontières États-Unisiennes. C'est avec la direction des travailleurs africains et dans leurs intérêts que la lutte doit être menée pour atteindre un aboutissement révolutionnaire.
"C'est un Parti socialiste. Qui est conscient de sa lutte contre le colonialisme comme partie intégrante de la lutte mondiale pour détruire un système social parasitaire, construit sur l'esclavage, le génocide et le colonialisme, et fondé sur la propriété privée et le contrôle mondial des moyens de production et des ressources par une poignée d'états organisée autour des gouvernements bandits et au détriment de la vaste majorité de la population mondiale. La pauvreté et l’immersion des Africains et des peuples opprimées partout dans le monde ont leurs racines dans cette relation parasitaire.
"C'est un Parti internationaliste, qui comprend que la vie de galère du peuple africain en Afrique et à l'étranger est née en raison de ce processus parasitaire qui fut imposé par l’Europe au monde entier. La lutte pour libérer et unifier l’Afrique et sa population est une part cruciale de la lutte par les peuples du monde pour combattre et défaire l’impérialisme parasitaire.
"C'est un Parti révolutionnaire. Qui est conscient que la libération et l'unification africaine, par la défaite du colonialisme et la victoire du socialisme ne pourront prendre effet que par un renversement total du capitalisme parasitaire impérialiste par la classe des travailleurs, unifiée avec la paysannerie pauvre et les masses oppressées du monde.
"Ces caractéristiques du Parti socialiste du peuple africain représentent une force incroyable de la classe ouvrière d'Africain. Cela signifie que même avant que la crise de l'impérialisme ne puisse se développer en une crise et lutte révolutionnaire pour les masses africaines conscientes, la classe des travailleurs africains possède son propre parti révolutionnaire déjà bien établi, conscient de ses propres intérêts en tant que classe et rassemblant les moyens nécessaires pour compléter la Révolution Noire des années soixante.
"Nous sommes ici malgré tous les efforts de l’impérialisme américain à détruire notre potentialité à œuvrer pour une Révolution africaine aux États-Unis. En aucun cas l’impérialiste sanguinaire américain n’aurait pu imaginer que malgré sa tentative de destruction de toutes les traces de la Révolution Noire des années soixante, 'un processus révolutionnaire émergerait sous son nez sous la forme du Parti socialiste du peuple africain.
"Mais tel était le cas et nous sommes ici, 25 ans plus tard pour initier l’offensive finale contre le capitalisme mondial mené par l'impérialisme américain "
En effet, dans l’ère dans laquelle nous vivons et nous luttons, quand l'impérialisme fait face à des contradictions considérables, notre Parti, avec enthousiasme réaffirme depuis maintenant 38 ans de son existence son engagement à la libération africaine, et à une réunification socialiste. Cette ère place sur les épaules du détachement le plus avancé de notre classe et de notre nation dispersée, la responsabilité de montrer la ligne qu’il faut suivre pour arriver à la victoire.
C'est clair que l'histoire de notre Parti, la clarté et l’avancement de notre théorie révolutionnaire et l'exactitude de notre ligne politique ont préparé notre Parti socialiste du Peuple africain, plus qu'aucune autre organisation pour cette tâche historique qui doit être menée par la classe des travailleurs africains. Cependant, pour que nous puissions faire aboutir cette lutte pour l'achèvement de la grande mission historique imposée à notre classe nous devons parachever notre préparation pour parcourir le chemin vers la victoire pendant cette ère historique de l’offensive finale contre l'impérialisme.
Notre Parti est l'héritier de Marcus Garvey
Sur plusieurs aspects, le Parti socialiste du peuple africain est le continuateur de l'héritage du mouvement de Marcus Garvey durant les années 20 et de son organisation qui comptait plus de 11 millions de membres africains, (l’Association Universelle pour l’élévation du Nègre)
Pendant des siècles, L’Afrique et ses enfants dispersés ont souffert des divers assauts concentrés de l'impérialisme. Ces assauts ont eu pour résultat la dispersion forcée de ses enfants à travers le monde, pendant que l’Afrique, notre mère patrie, fut l’objet d’un accaparement intense et fut divisée en plusieurs territoires distincts pour faciliter le vol de nos ressources.
De fausses frontières furent tracées pour mettre à mal notre capacité à nous regrouper et pour étouffer notre résistance. Cet assaut impérialiste a fait de l’Afrique l’un des instruments essentiels du développement du capitalisme sous la forme d’une économie mondiale enrichissant les populations minoritaires blanches d'Europe, d’Amérique du Nord et d’ailleurs au détriment du peuple Africain et des autres peuples du monde.
Ce processus d’asservissement d’Afrique et de son peuple, par le viol, le massacre systématique et le pillage du reste du monde, a consolidé la nation européenne. Ce phénomène a développé un sens d'identité commune réactionnaire, au sein des nations européennes qui fut liée à leur base matérielle, a savoir, la richesse volée et son système social né de l'esclavage et du colonialisme.
En d'autres termes, la consolidation de l'économie capitaliste mondiale et la nation européenne sont les conséquences des attaques perpétrées pour détruire l’unité Africaine et son peuple.
En 1914, presque 500 ans après l'assaut européen initial sur Afrique et 30 ans après la Conférence de Berlin qui a divisé l’Afrique pour faciliter l’exploitation Européenne (5) , l'Association Universelle pour l’élevèment du Nègre (UNIA) et la Ligue des Communautés Africaines a été mis en place sous la direction de Garvey.
L'UNIA a lancé le mouvement international Africain de résistance anti- colonial, pour unir les Africains dans un effort concerté pour libérer et réunifier notre Patrie et les dispersés de force et la nation africaine asservis L'UNIA a entrepris une consolidation des Africains en Afrique et à travers le monde dans une seule et même organisation centralisée et sous une seule direction. Sous le slogan, " l’Afrique pour les Africains, à ceux de l'intérieur et à ceux de l'extérieur du continent" elle a pu réunir 11 millions de membres et supporters dans la plus grande organisation anti- impérialiste jamais mise en place dans le monde.
Cela fut un véritable tournant au vingtième siècle quand la résistance au colonialisme impérialiste grandissait à travers le monde même lorsque les pouvoirs impérialistes s’étaient engagés dans la Première Guerre Mondiale entre eux, pour ré-diviser le monde — principalement les colonisés et les peuples dépendants —
C’était une ère de grand bouleversement. La guerre européenne pour ré-diviser le monde qui est ordinairement connu sous le nom de la première Guerre mondiale avait bouleversé la balance du pouvoir en Europe. Cette Première Guerre Mondiale Impérialiste a remis en cause la notion même d’identité européenne conférée aux Européens lors de la conférence de 1814-1815 au Congrès de Vienne, qui a été utilisé pour redessiner les frontières européennes après les Guerres Napoléoniennes.
A la Conférence de Berlin de 1884-1885, l’Europe a établi les frontières actuelles d’Afrique ,pour distribuer d’une manière pacifique, aux pouvoirs européens, différents territoires africains pour nourrir l'avidité capitaliste européenne pour les matières premières, par l’exploitation forcée des travailleurs et les marchés , dans une tentative d’éviter des guerres entre les différents états de la nation-européenne.
C'était pendant cette période fantastique, de flux social et politique que l'UNIA est devenue une force de proéminence. Marcus Garvey a défié le verdict d'impérialisme qui avait défini les africains selon les identités et les besoins de nos colons. Il a réclamé l’ identité africaine pour nous tous. Constituant une ligne politique qui a reconnu véritablement la nature de notre oppression et notre exploitation comme un peuple et a mis en place la ligne de direction à suivre pour notre libération. (6)
Le panafricanisme représentait la petite bourgeoisie
Garvey organisait la classe ouvrière d'Africaine
Il y avait d'autres mouvements en existence pendant cette période de l’avènement de Marcus Garvey , et presque tous ont combattu avec becs et ongles Garvey et son idéologie. Bien que beaucoup de ces autres groupes se sont revendiqués des tendances progressistes (par exemple, ceux qui se sont eux-mêmes dénommés des socialistes et des communistes), ils se sont retrouvés luttant pour une émancipation bourgeoise du peuple africain au sein des frontières créés par l’impérialisme américain.
Ces mouvements représentaient le véritable assemblement des assimilationnistes et autres accommodationistes africains ayant simplement capitulés devant l'impérialisme sous le système capitaliste actuel, de même que les panafricanistes qui s'étaient 'organisés dans un mouvement politique en opposition au Mouvement de Garvey, quelquefois en unité et avec l’assistance pratiques avec des impérialistes.
Le mouvement du panafricanisme a été créé par un secteur du mouvement assimilationniste petit bourgeois Africain, aux États-Unis qui s'était aligné le secteur libéral de l’impérialisme blanc. Ce mouvement reconnaissait une relation entre les Africains du monde entiers, mais était incapable de reconnaître les Africains comme faisant partie d’une même nation dispersée et qui devait être physiquement libérée et unie.
Refusant de reconnaître le besoin de lutter contre le pouvoir impérialiste blanc pour l'accomplissement d’un seul état-nation, une condition nécessaire pour mobilisation et le développement des forces productives nécessaires pour le progrès africain. Des années plus tard, ont vit surgir quelques figures progressistes africaines comme Kwame Nkrumah, qui s’inscrivaient dans le mouvement panafricaniste, mais c'était clairement un panafricanisme différent que celui de W. E. B. de Dubois, avec son Association Nationale pour l’Avancement des Peuples de Couleurs (le NAACP) et ses associés lors de l'époque formative du mouvement panafricaniste comme anti-Garvey.
Nkrumah, Patrice Lumumba, Walter Rodney et Mangaliso Sobukwe étaient ceux que l’on peut communément appeler des anomalies à l'intérieur de ce que l’on réfère comme le mouvement panafricaniste parce que(7) leur politique les a mis directement dans le camp des Internationalistes Africains. Même si l'influence du panafricanisme sur Nkrumah, Lumumba et Sobukwe les a conduits vers une politique désastreuse et même vers leur élimination physique. Privé de la force d’un parti armé d’une théorie révolutionnaire au service de la classe des travailleurs africains, Nkrumah a été renversé par un coup d’état soutenu par les États-Unis. Lumumba a été assassiné par les mêmes forces impérialistes au Congo, et Sobukwe a été emprisonné dans une Azanie Occupée par ces mêmes forces impérialistes.
Ceci mettant en lumière les insuffisances du mouvement panafricaniste : il permet à tout le monde qui se fait appeler « panafricaniste » d’être caractérisé comme tel, qu’il soit réactionnaire ou révolutionnaire. L'UNIA sous la direction de Marcus Garvey s’est démarqué des autres mouvements pour son inclusion des masses travailleuses africaines partout dans le monde en tant que dirigeants et membres de son mouvement. Cet élément consistant à inclure des travailleurs africains comme membres et dirigeants fut un démarcation significative , et une sorte de cassure face à la tradition suivie par les assimilationnistes et d'autres mouvements qui ont mis en place l’idéologie panafricaniste. Le panafricanisme sous Dubois était essentiellement un mouvement élitiste composé principalement d’intellectuels sans une base pour la masse jusqu'à ce que, par une collaboration avec un grand nombre d'adversaires de Garvey dans une alliance tactique avec le gouvernement américain, ils ont réussi à détruire le Mouvement de Garvey en établissant par la suite leur propre mouvement comme l'héritier apparent du mouvement de Garvey.
Le Mouvement de Garvey qui s’est développé et a prospéré pendant une ère d'instabilité impérialiste alors que le monde entier était engagé dans un débat d'identité provoqué par les luttes inter-impérialistes pour avoir l'avantage sur leurs adversaires dans l’acquisition du travail servile, les marchés et les matières premières. Garvey a amené les Africains dans ce débat avec un mouvement audacieux pour la libération et l'acquisition d'un seul état-nation pour tous les africains. Son mouvement a exigé que les africains du monde entier reconnaissent que l’Afrique est notre mère-patrie, exigeant de nous tous, des actions organisées et collectives pour sa libération et son unification et la consolidation d'un seul état-nation africain. Beaucoup de soi-disant progressistes ont eu une attitude ambivalente à propos de la signification du Mouvement de Garvey, et quelques-uns préfèrent se souvenir de lui comme un nationaliste bourgeois dérangé. Ceci est une mesure de leur fidélité à l'impérialisme(8)
La validité du Mouvement de Garvey peut être mesurée par deux aspects : premièrement du fait qu'il faisait partie du mouvement mondial pour la libération nationale contre la domination coloniale qui régnait pendant cette période, et que deuxièmement l'organisation de Garvey et son journal ont influencée beaucoup d’autres luttes autour du monde. Notamment des dirigeants notables de cette période, dont on peut inclure notamment Ho Chi Minh du Viet Nam, Sun-Yat Sen de Chine, Emiliano Zapata et Pancho Villa de Mexique, Faribundo Marti d'El Salvador et Augusto Sandino de Nicaragua, pour ne nommer que seulement ceux qui étaient à la tête des mouvements de libération nationaux pour reprendre le contrôle de leurs pays et leurs peuples de l’accaparement cupide de l'impérialisme. Aucun de ces dirigeants ou de ces mouvements cités n’étaient plus significatifs que celui de Marcus Garvey et l'UNIA qu'il a créé et a dirigé.
L’Internationalisme africain avance les idées du Mouvement de Garvey, et définit la crise de l'impérialisme
Le travail de notre Parti est fondé sur les suppositions fondamentales du Mouvement de Garvey. Nous reconnaissons le fait que nos luttes continuent à être, même aujourd'hui, des luttes pour renverser le verdict impérialiste. Nous sommes un seul peuple africain, une nation dispersée de force autour du monde et dont la mère-patrie, l’Afrique, continue à souffrir sous le contrôle, surtout, indirect d'exploiteurs impérialistes.
Le Parti socialiste africain a mis en lumière la compréhension du Mouvement de Garvey avec la théorie scientifique de l'Internationalisme africain. Nous sommes des Garveyistes, les Fondamentalistes africains du 21e Siècle. Avec la création du Parti socialiste africain nous avons résolu le problème fondamental de la lutte pour la libération de l'Afrique et de son peuple. Nous avons alimenté notre lutte avec un ton, une théorie scientifique avancée et irréfutable en corrigeant les lignes politiques et les structure organisationnelles, qui sont des conditions nécessaires pour la libération et l'unification de l'Afrique et du peuple africain dans le monde. La victoire est dans ligne de mire et la destruction de l'impérialisme est proche !
(9) Notre théorie nous a aidés à comprendre et à lutter contre l'impérialisme durant cette période d'instabilité et de crise impérialiste. C'est l'adhésion à la théorie de l'Internationalisme africain qui nous protège de la spontanéité qui caractérise si bien une bonne partie des Mouvements de libération africaine. Cette théorie nous permet d'avoir une longue vision, développée sur une stratégie fondée sur la connaissance de la nature du système impérialiste et les relations de forces dans un moment donné.
Pendant des années, alors que beaucoup d’organisations dans les mouvements de Libération africains, ou ce qui passe comme un mouvement de gauche ou encore comme un mouvement communiste, aux États-Unis tremblaient craintivement aux coups de gueules de l’ancien régime américain mené par George W. Bush, nous le Parti socialiste africain étions capables de dire que la propagande belliciste de Bush était simplement des coups désespérés d’un impérialisme mourant. Ce système mourant a été rendu plus agressif encore par les pertes croissantes causées aux peuples et aux pays luttant pour reprendre leur souveraineté et leurs ressources, sur lesquels l'impérialisme dépend pour survivre et prospérer.
Mais le désespoir de l’impérialisme n'est pas quelque chose qui a commencé de nos jours et notre Parti ne l’a pas découvert avec la venue de George W. Bush au poste de commandement du gouvernement de prédation impérialiste américain.
Ainsi en septembre 1981, à notre Premier Congrès du Parti à Oakland, Californie, nous avions expliqué la crise de l’impérialisme comme il s'était manifeste en ce moment-là. Dans la Résolution Principale pour ce Congrès, intitulé, "UN Nouveau Commencement : Le chemin pour la Liberté noire et le Socialisme," nous y avions déclaré : "La période que nous vivions actuellement est une période clairement marqué et est caractérisé par les luttes et les victoires des peuples colonises, néo-colonises, et des pays et des peuples dépendants contre le capitalisme mondial mené par l'impérialisme américain. C'est aussi une période, caractérisée par les tentatives du système capitaliste mondial, mené par l'impérialisme américain, qui à lancé une contre-offensive vicieuse pour écraser les luttes et les victoires acquises des peuples du monde et des pays se battant pour leur libération nationale, pour leur indépendance politique, pour une justice économique et politique." (10)
"Alors que ces luttes ont continué à émerger pendant un certain temps et se sont intensifiées subitement depuis la deuxième guerre mondiale impérialiste, elles ont eu différentes implications visibles sur le capitalisme mondial dans les récentes années. L'indépendance politique gagnée par des états qui furent des états entièrement crées par le colonialisme comme le Ghana, le Kenya, l’Ouganda, le Soudan, le Congo, le Nigéria, etc. sur le continent d'Afrique, l'indépendance gagnée par l'Inde, la Birmanie, le Pakistan, et la plupart des pays d'Amérique du Sud , était une indépendance contre le colonialisme direct. C'était une indépendance politique nominale qui a laissé les peuples et ces pays dominés économiquement par leurs anciens maîtres et les États-Unis. C'était une "indépendance" sous un nouveau, colonialisme, plus subtil, essentiellement économique; c'était du néocolonialisme…
Cependant, le nouveau courant pour les luttes de pays et les peuples dépendants — le courant caractérisé par la lutte contre le néocolonialisme, avec peu d’exceptions critiques — représente une nouvelle époque dans la lutte contre le capitalisme mondial mené par l'impérialisme américain…
"Cette époque de luttes et des victoires sur le néocolonialisme et la dépendance représente la tendance révolutionnaire principale dans le monde d’aujourd’hui. C'est une époque qui pousse enfin l'humanité sur le seuil de l’avènement du socialisme mondial, car ces luttes défient les fondations même sur lesquelles le capitalisme mondial s’est construit.
"Cette époque de luttes et des victoires sur le néocolonialisme et la dépendance menace directement l'accumulation primitive et non-capitaliste du capital sur lequel le capitalisme mondial a été construit et sans lequel il ne peut pas survivre sous sa présente forme."
Depuis ses débuts, le Parti socialiste africain, l'héritier de la glorieuse tradition de la résistance africaine, a lutté pour surmonter tous les obstacles qui se sont dressé sur le chemin de l'émancipation de notre Afrique, sauvagement opprimée, exploitée et sa nation dispersée partout dans le monde. (11)
L’internationalisme africain montre le chemin de notre avenir
L’internationalisme africain est une théorie qui explique le monde, aux travailleurs africains, de même qu’il explique l’environnement dans lequel ce dernier évolue et l'avenir du peuple Africain dans ce même environnement. L’internationalisme africain reconnaît que le capitalisme, a émergé comme étant une économie mondiale, ayant ses origines dans les attaques systématique de l’Afrique et dans le commerce global des captifs africains de même qu’a la suite de ces attaques européennes sur la plupart du monde.
C'était cette agression sauvage contre l’Afrique, l’Asie et les Amériques qui a sorti les européens de leur milieu perpétuellement en conflit, avec des guerres tribales incessantes et des maladies infectieuses et contagieuses et transformé l’ ’Europe en une force dominante dans le monde. L'Europe est aujourd'hui habitée par une population dont les membres ont un sens de l'identité commune, liés par une économie capitaliste parasitaire unifiée qui les a mis en opposition face au reste du monde contre lequel dépend survie économique.
L' internationalisme africain reconnaît que le processus d'esclavage et de brigandage qui a consolidé l'économie politique, l'identité nationale et le bien-être général de ce qui adviendra plu tard l’Europe est le même processus qui eut pour résultat que la majorité d'Africains se soient retrouvés appauvries, divisés, vivant dans des conditions misérables et exploités et comme le sont, également la plupart des peuples du monde.
L’ Internationalisme africain étant une théorie scientifiquement falsifiable pouvant être démontrée à travers cette question : Le capitalisme, l’enrichissement européen et l’appauvrissement de l’Afrique qui en ont résulté auraient – ils pu avoir lieu sans l’attaque européen contre l'Afrique, sans le morcellement de l'Afrique, sans l’esclavage et la dispersion du peuple africain dans le monde, sans l’instauration du colonialisme et du néocolonialisme? La réponse est Non ! Non ! Non et mille fois Non ! Karl Marx a également répondu par la négative, bien que sa signification réelle lui ait échappé.
La réponse à cette question expose les autres théories rudimentaires pour expliquer la formation du capitalisme et les conditions comparatives d'existence séparant l’Europe et le reste du monde. En tant que Internationaliste africain, nous comprenons que le capitalisme est en soi, un système parasitaire et que son apparition coïncide avec le commencement d'une économie mondiale fondée sur la dialectique d'oppresseur et de nations opprimées. (12) Nous comprenons que toutes les populations blanches, sans tenir compte de leur position de classe et de leur niveau de vie, apprécient les avantages d’un système parasitaire de leur nation d'oppresseurs. Alors qu’ il est vrai que dans la nation d’ oppresseurs, il y existes des contradictions inhérentes, particulières à sa dynamique interne, tous les blancs occupent un statut de nation d'oppresseur. Ceci est vrai pour les hommes et les femmes de race blanches, les travailleurs, les patrons, les hétérosexuels et les homosexuels blancs.
À cause de la structure même de l’économie mondiale, construite de par son fondement sur l'exploitation sauvage des africains et les sujets opprimés d’autres nations, le centre de la vraie lutte des classes n'est pas entre les travailleurs et les patrons dans les nations opprimante, mais entre les nations oppresseurs et les nations opprimées.
Le 19 juillet, 1920, V.JE. Lénine, leader de la Révolution russe de 1917, a fait une présentation au Deuxième Congrès de la Troisième conférence Internationale du parti communiste, en y reflétant l’impact que le mouvement de Garvey et les autres luttes pour la libération nationale avaient eu sur la conscience des européens, qui avaient dans le dans le passé ignoré notre signification.
Faisant face à la clameur et les actions croissantes des peuples du monde pour échapper a la domination impérialiste, Lénine a été forcé de conclure : «
L'impérialisme mondial tombera lorsque l'attaque révolutionnaire des travailleurs exploités et opprimés dans chaque pays, surmontant la résistance des éléments bourgeoises mesquins et l’influence d’une infime partie des travailleurs aristocrates , fusionnant avec les attaques révolutionnaires des centaines de millions de personnes qui s'étaient tenu jusqu'ici en arrière-plan de l'histoire de l’humanité et étant simplement considérés comme objets de l'histoire."
Le fait que Lénine avait tort dans son jugement sur la signification des travailleurs et leur impact dans les pays capitalistes industrialisés dans la défaite ultime de l'impérialisme n'est pas aussi significatif que le fait que lui et d'autres mouvements ont été forcés de reconnaitre que l’importance de la croissance et du pouvoir de notre mouvement, en admettant que notre rentrée dans l'histoire est une condition nécessaire pour la défaite de l'impérialisme. Merci à Garvey. La seule direction légitime de la lutte contre le capitalisme mondial est celle des travailleurs et des masses appauvries des nations opprimées. La seule direction scientifiquement irréfutable et légitime de la Révolution africaine est la classe ouvrière africaine. La lutte des travailleurs des nations opprimés sera le facteur décisif dans la défaite du capitalisme non seulement à l’intérieur des nations oppresseurs, mais aussi dans les pays opprimés.
L’internationalisme africain n'est pas qu’une théorie qui suppose simplement une capacité à expliquer les conditions d'existence du peuple africain. C'est une théorie du monde, qui explique comment ce monde est devenu ce qu’il est aujourd’hui, affectant les africains et tout le monde de façon particulière. Nous ne sommes pas les seules à avoir proposé une théorie basée sur le matérialiste historique pour comprendre les phénomènes du monde d’une manière scientifique.
Ce qui distingue notre Parti des autres mouvements sur l’usage de cette théorie, et que notre parti a transféré la discussion dans son lieu d’application, c’est à dire dans l'univers matériel et nous avons changé son caractère d'une discussion de salon abstraite à une explication nécessaire sur la manière de procéder pour faire changer le monde.
Pour une bonne partie de l'histoire du capitalisme, né comme une structure qui met en pratique le pouvoir blanc et permet son existence, de ce point de vue de l’histoire, l’homme blanc a été le sujet d'histoire. Les silencieux, les brutalisés et les asservis qui constituent, la majorité des peuples de cette planète avons été simplement des objets de l'histoire, n’ ayant une valeur historique quelconque qu’a partir de la signification que les gens qui seront des lors connu comme des européens, voulaient bien nous conférer. Ceci empêchant même certains penseurs et philosophes occidentaux de renom d’être capables de reconnaître notre signification au monde, y compris dans le monde blanc. Nous avons été d’une manière métaphorique "l'Homme Invisible."
Karl Marx a cherché à expliquer le capitalisme et sa naissance dans une œuvre importante intitulée "Le Capital" publié en 1867. Bien que le "Capital" de Marx fut sans aucun doute l’un des travaux le plus influent du siècle passé, mais il a en même temps, marginalisé la plupart des points les plus importants.
Ne mettant pas en lumière les observations clés qui donnent la crédibilité scientifique aux suppositions tenues par les africains et d'autres peuples victimes ultimes du système capitaliste et dont l'émancipation déterminera l'avenir de ce même capitalisme.
Établissant l'origine du capitalisme et sa dynamique en Europe comme ayant pour point de départ l'expropriation d’une quantité massive de la plus-value des forces Africaines et d'autres nations exploitées, Marx a écrit dans le chapitre VIII du "Capital" : "Nous avons vu comment l'argent devient capital, le capital source de la plus-value , et la plus–value source de capital additionnel. Mais l’accumulation capitaliste présuppose la présence de la plus-value et celle-ci la production capitaliste qui, a son tour, n’entre en scène qu’au moment ou des masses de capitaux et de forces ouvrières assez considérables se trouvent déjà entre les mains de producteurs marchands. Tout ce mouvement semble donc tourner dans un cercle vicieux, dont on saurait sortir sans admettre une accumulation primitive (previous accumulation d'Adam Smith) antérieure a l'accumulation capitaliste et servant de point de départ a la production capitaliste, au lieu venir d’elle.
"Cet accumulation primitive joue dans l'économie politique a peu près le même rôle à celui joué par le péché originel dans la théologie biblique…
"Dans le même œuvre, Marx a défini plus clairement sa signification réelle de ce capital 'le péché original' l'accumulation primitive" :
"La découverte de l'or et de l'argent en Amérique, l'extirpation, l'asservissement et l'ensevelissement dans les mines de la population aborigène, le commencement de la conquête et du pillage d’outre-mer, la transformation de l’Afrique en un territoire pour la chasse à but commercial de la peau noire, signalant l'aube d’une ère rosée de la production capitaliste. Ces événements idyllique sont les phases ayant permis, l’avènement d'accumulation primitive ».
Et enfin, encore dans ce même chapitre « le Capital, » Marx a explicite cette question, en déclarant que la production capitaliste est fondé sur l'asservissement du peuple africain. Marx fait même remarquer que même les travailleurs blancs doivent la fin de leur situation difficile à l'asservissement du peuple africain. Ceux-ci sont ses mots : « Alors que l'industrie du coton a introduit l'esclavage des enfants en Angleterre, il a donné aux États-Unis un stimulus à la transformation sur les procédés employés par le passée, un esclavage plus ou moins patriarcal, dans un système d'exploitation commerciale. En fait, dans son système voilé l'esclavage des salariés Européen, avait besoin, pour son fondement, un système de commerce fondé sur l’esclavage pur et simple dans le nouveau monde ». (L'accent a ajouté)(15)
Dans son précédent œuvre « La Pauvreté de la Philosophie, » Marx fait le constat : « le Contrôle de l’esclavage, tout comme beaucoup d’autres aspects, est simplement comme le pivot de l'industrie bourgeoise, tels que la machinerie, les crédits, etc. Sans l'esclavage vous n'a pas de coton ; sans le coton vous n'avez pas d'industrie moderne. C'est l'esclavage qui a donné aux colonies leurs valeurs ; c'est les colonies qui ont créées le commerce mondial, et c'est le commerce mondial qui est la condition nécessaire une industrie à grande échelle. Ainsi l'esclavage est un [sic] une catégorie économique de la plus grande importance. « Sans le système d’esclavages, l’Amérique du Nord, le plus progressif des pays se serait transformé en un pays patriarcal. Retirer l'Amérique du Nord de la carte du monde, et vous aurez l'anarchie — le pourrissement complet du système de commerce et de la civilisation moderne. La disparition de l’esclavage aurait eu pour cause, le rayement de l’Amérique de la carte des nations ».
Voici la base historique matérialiste de l'Internationalisme africain, qui est, encore, pas simplement une explication des conditions d'existences pour les africains, mais une explication du monde et les relations expérimentées par nous tous dans ce monde qui est venu en existence avec l'ascendant du capitalisme comme une économie mondiale. Nous devons noter ici aussi que la description de Marx de l'esclavage comme « une catégorie économique » et son concept d'accumulation primitive fournissent l’un des exemples les plus remarquables d'objectivation historique du peuple africain par les Européens.
Le processus historique entier qui a eu pour résultat l'interruption totale de l’émergence d’une économie politique Africaine, l'imposition de frontières coloniales et la capture et la dispersion de millions d'Africains dont le travail forcé fut responsable du développement de l'Europe et de la société européenne est donc caractérisé comme une « catégorie économique » ! Marx a réduit le processus du pillage européen du monde et le les génocides et l'asservissement perpétré à « l'accumulation primitive » du capital, à une note de bas de page dont la fonction dans l'histoire est d’expliquer le « développement » de l'Europe.
Dans les autres travaux de Marx il y développe le concept du « fétichisme de biens » en expliquant comment la production des biens, la production pour le marché, obscurcit et(16) mystifie la relation entre les gens, faisant en sorte que cette relation devienne confusion entre la relation et les choses.
On distingue une compréhension similaire avec le concept « d'accumulation primitive ». Ici la relation entre les peuples et les pays est aussi obscurcie et mystifiée. Marx attribue « développement » européen seulement au « génie » et à la productivité des forces à l’intérieur même de l’Europe. Il couvre de cette façon ou nie l'origine d’un tel « développement » en liquidant le caractère parasitaire de l’entreprise coloniale et marginalise ainsi la capacité de développement indépendant que l’Afrique et des les autres places, victimes de l’Europe.
L’Internationalisme africain a aussi montré la direction à suivre sur la question des réparations
Cette vision de l'internationalisme africain du monde a toujours informé le travail de notre Parti autour de la question de réparations dues aux peuples africains. Avant notre engagement dans cette question, la demande fut principalement traitée par des moyens législatifs ou juridiques. La masse africaine n'était pas considérée comme un facteur déterminant. En d'autres termes, le succès de la demande dépendait de la bonne volonté ou de l'intégrité de l'état impérialiste qui est responsable de l'imposition des conditions qui ont causées, notre demande de réparation et de justice, en premier lieu. Deuxièmement, avant l'engagement de notre Parti, la demande pour la réparation tournait généralement autour d’un payement pour l'esclavage.
L’ Internationalisme africain nous informe que le problème n'est pas simplement la valeur du travail volé d'Africains asservis. Le fait est que l'édifice capitaliste tout-entier, lui-même, doit son existence et sa réussite au vol du travail et des ressources africaines, non seulement pendant l'esclavage mais également de manière subséquente à l'esclavage où le taux d'exploitation est devenu même plus grand. Donc, nous comprenons que le système impérialiste ne puisse probablement pas repayer les africains dans le vrai sens du terme.
L'impérialisme ne peut seulement que tenter de soudoyer les Africains pour l’ acceptation d’un quelconque type de paiement pour calmer la lutte croissante par notre communauté opprimée et colonisée comme, elle se réveille à l'histoire sanglante par laquelle, la valeur fut extraite de force par les impérialistes durant toute l’ histoire entière qui décrit notre relation. Ceci(17) ne veut pas seulement dire `durant le temps de « l'esclavage, » mais aussi à travers la période du colonialisme et maintenant, durant cette période de trans-colonialisme.
Donc, l’ Internationalisme africain nous informe que notre mission est de faire de la question de la réparation une question de demande massive. Nous avons déjà reconnu depuis longtemps le besoin d’emmener la question au-delà des compréhensions de législateurs et politiciens souvent tachées de sang, crasseux et malpropres servant l’impérialisme et qui sont loyaux à un système dans lequel, ils sont achetés et sont vendus comme des marchandises capitalistes. Nous ne devons pas non plus abandonner cette détermination entre les mains d'un système judiciaire qui repose aussi sur le piédestal d’une production capitaliste née , soutenue et qui s’est perpétué par notre asservissement.
C’est pourquoi en 1982, notre Parti a organisé le Tribunal Mondial sur la réparation pour le peuple Africain aux États-Unis. Pour réaliser cet objectif, nous avons mis en place une organisation nationale des réparations pour les africains (ANRO) dans le seul but de faire de la question de réparation " un label familier" dans la communauté noire. Nous avons voyagé partout aux États-Unis lors des 12 années qui suivirent mettant en place des tribunaux dirigés par ANRO dans les villes différentes, où le public africain a été invité à entendre et présenter des preuves sur l'histoire et l'existence actuelle de notre exploitation et notre oppression qui justifient notre demande pour les réparations
. En 1983 une délégation composée de deux-personnes de notre Parti à voyagé en Europe pour gagner des soutiens à notre exigence de réparation. Ceci a eu pour résultat que des Africains vivant en Europe et en Afrique se sont joints et ont participé à notre demande pour la réparation et ainsi influencé favorablement le mouvement, ce qui a eu pour résultat concret la subvention par LONU de la Conférence Contre le Racisme à Durban, en Afrique du Sud en 2001.
C’est aussi pour cela que nous organisons un Tribunal Mondial sur la Réparation pour le peuple africain, actuellement planifiée pour la Sierra Leone, en Afrique de l'Ouest. La réparation doit faire l’objet d’une demande massive de plus d'un milliard d’africains émanant du monde entier. Puisque nous reconnaissons le pouvoir mobilisant massif de la demande, nous soutenons la plupart des expressions de l'appel de réparation par un assortiment de plus en plus croissant des partisans. Cependant, l’internationaliste africain reconnais que l'impérialisme ne peut pas survivre à la réussite de la lutte pour les réparations, qui par définition signifie le retour de(18) la valeur qui nous été extraite par le système capitaliste parasitaire, marquant ainsi la mort de l'impérialisme. En effet, ceci est l'objectif de notre demande pour la réparation.
Oui! Emmener l’internationalisme africain aux masses Africaines partout dans le monde entier. Faire le cas pour les réparations et mobiliser la demande partout et de toute les manières imaginables et possibles. Quelques-uns se battront dans les tribunaux et les divers systèmes légaux mis en place ou informés par l’impérialisme à travers le monde.
D'autres, les millions d’entre nous, qui vont se coucher les ventres creux, et qui nettoient les maisons et balaient les rues de la classe dirigeante, nous serons — armés avec la théorie et d’autres armes de persuasion — nous atteindrons directement les portefeuilles et les comptes de nos oppresseurs. Ceci est le processus qui nous débarrassera pour toujours des parasites impérialistes corrompus responsables de la misère des masses souffrantes0 du monde.
Pour l’internationalisme africain la demande de réparation est une fonction nécessaire à l’impulsion de la révolution. Son objectif est de ne trouver aucun répit économique dans une mer permanente souillé par la rapacité impérialiste, mais gagner notre libération, libérer les forces productives d'Afrique et le peuple africain. La demande révolutionnaire pour la réparation fera en sorte qu’un monde nouveau puisse s’accomplir où ceux-là dont la force du travail social responsable du progrès humain deviendront la nouvelle classe dirigeante d'une société où les moyens de production sont socialement possédés et où les règles mises en place commenceront une lente agonie de la mort de la société de classe.
Sur le Continent d'Afrique la demande pour les réparations dans les mains d'Internationalistes africains, rendue populaire au sein de la masse de notre peuple, nous permettra de combattre les chefs d'états néo coloniaux qui demanderont toujours, chapeau à la main, mendiant pour que les impérialistes approfondissent leur intervention dans nos vies. La demande pour la réparation, faites populaires parmi la masse, approfondira la crise impérialiste en défiant les néocolonialistes de mettre fin à leur carrière de mendiants éternels et joindre la demande de réparations pour notre histoire d'exploitation. (19)
Les travailleurs africains doivent mener la lutte contre le capitalisme parasitaire
Une investigation de l’internationalisme africain, fondée sur les suppositions théoriques précédentes, nous emmène à conclure, entre autres choses, que la clé à la libération du peuple africain est la défaite de l'étranglement parasitaire qui a nous a été imposé par l'impérialisme.
De plus, comme internationaliste africain nous reconnaissons que l'Afrique a été l'objet d’attaques depuis des millénaires, mais que notre lutte aujourd'hui s’est conceptualisée par le fait que l'économie mondiale qui donne vie à notre oppression est l’économie capitaliste.
Notre lutte n'est pas alimentée par un besoin subjectif d’une vengeance contre chaque groupe qui a attaqué historiquement l’Afrique. Ceci signifie que la lutte doit être menée contre le système social capitaliste qui est la base de notre exploitation et nos conditions d’existences infortunées d'aujourd'hui. Notre lutte pour l'unification et l'émancipation de notre Afrique et notre peuple est aussi une lutte contre le capitalisme.
Donc, notre lutte, si elle doit être combattue et conduite vers une issue victorieuse, elle doit par conséquent être menée par la classe ouvrière Africaine. Elle doit avoir pour résultat l'établissement d'une Afrique unie et socialiste sensible aux besoins du peuple africain dans le monde entier.
L’ Internationalisme africain nous enseigne que l'esclavage, le colonialisme et le néocolonialisme, avec la dés- unification et la dispersion de notre continent et de son peuple, ont fourni la base matérielle à la consolidation de la bourgeoise nationale européenne, le sens d’une identité commune blanche qui se repose sur le piédestal de l'oppression des Africains et des peuples colonisées.
De par ce fait, nous reconnaissons qu'une des fonctions clé de la lutte révolutionnaire pour la défaite permanente de l'impérialisme et pour la libération de l’Afrique et de ses enfants dispersés, se trouve dans la réunification du peuple africain mondial dans une nation prolétarienne révolutionnaire. « C'est l'esclavage qui a donné les colonies leur valeur ; c'est les colonies qui ont créé le commerce mondial, et c'est le commerce mondial qui est la condition nécessaire de l’avènement de l’industrie à grande l’échelle ». (20)Ces mots de Karl Marx ,cites ci-haut, reconnaissent le rôle du pillage de l’Afrique dans l'établissement du capitalisme et contiennent en eux la suggestion de ce qu'il faudra faire pour détruire l'économie mondiale capitaliste.
L'Africain qui a donné de la valeur aux « colonies » est maintenant l'habitant opprimé et exploité des colonies qui sont faussement appelé nations.
Nos conditions d'existence dans « les colonies, » et ailleurs dans ce monde séparé par des frontières créés par l’impérialisme reposent sur et dérivent des conditions d'existence en Afrique qui sont la conséquence de l'accumulation primitive du capital , " le péché originel" ».
Notre lutte révolutionnaire pour la libération, l'unification et le socialisme en Afrique, à travers les « colonies » et à travers les autres endroits du monde dans lesquels nous avons été dispersés de force dans ce processus de construction du capitalisme, se révélera aussi significatif dans la défaite du système social capitaliste que le commerce d'esclave l’était lors de son avènement.
La libération et l'unification socialistes de l'Afrique et du peuple africain sous la direction de la classe ouvrière africaine sera le facteur central dans la défaite du capitalisme mondial et fournira de base matérielle pour la naissance et l’accomplissement du socialisme mondial.
L'internationalisme africain, qui exige la libération et l'unification révolutionnaires totale de l’Afrique et de son peuple dans le monde entier sous la direction de la classe ouvrière Africaine, est instruit par une dialectique scientifique solide.
Donc, la lutte Internationaliste africaine pour la libération et l'unification de l’Afrique et de son peuple est en même temps le facteur clé dans l'accomplissement du socialisme comme une économie mondiale. C'est la voie en avant pour ces marxistes et autres socialistes qui se sont confrontés avec la fausse énigme qui entoure la question « du socialisme dans un pays »
Comme le capitalisme était né comme une économie mondiale avec pour base l'asservissement et la dispersion du peuple africain, conduisant à « une accumulation considérable du capitale et de la force de travail dans les mains des producteurs, » le socialisme également émergera comme une économie mondiale dans ce processus de renversement du verdict impérialisme.
(21) En conséquence, le socialisme ne naitra pas dans un seul pays, mais dans beaucoup d’autres pays qui sont liés à l'économie définissant une Afrique et un peuple libérés, unies sous la direction révolutionnaire de la classe ouvrière africaine. C’est pour cela qu’une des tâches fondamentale du révolutionnaire africain est la consolidation de la nation prolétarienne africaine.
L’ ASI est la base pour un authentique parti international communiste
Donc, l'Internationalisme socialiste africain est la première étape de la lutte par les travailleurs et les masses oppressées du monde pour créer un communisme international authentique. Dans le passé tous les efforts pour créer un tel mouvement international ont toujours été voués à l’ échec car ils ont toujours étés fondés sur la fausse prémisse de l'importance des travailleurs blancs des pays industriellement développés pour le progrès humain. Même si ce fait a été démontré être faux dans la pratique, mais idéologiquement, cette supposition nationaliste blanche n’a pas encore été abandonnée .
De toutes les soi-disant révolutions socialistes qui se sont produit dans l'histoire, seule la Révolution russe a eu une connexion européenne, et la Russie était un pays pratiquement féodal, pas un pays industrialisé. La Chine et Cuba sont d'autres exemples de révolution socialiste et font partie de beaucoup d'autre efforts révolutionnaires qui se sont centrés dans des pays non industriels ou des pays a productions primaires.
Évidemment la base historique pour la l’accomplissement du socialisme n'a jamais existé quand la révolution est survenue dans les pays mentionnés. Ce qui a existé furent les conditions politiques pour les socialistes de prendre le pouvoir dans des pays comme la Russie, la Chine et Cuba.
Le fait est que le capitalisme est né comme une économie mondiale et que les Russes, les Chinois tout comme les révolutionnaires cubains n’ont pas changé ce phénomène, que leurs pays et leurs économies existent dans une économie capitaliste mondiale expansive. Donc, bien que ces révolutions, faisant face à des systèmes semi-féodaux, semi-coloniaux et à des économies néo coloniaux (22), furent capables d’accomplir des changements rapides à court terme dans la vie des travailleurs et des masses pauvres, ils rencontrèrent toutefois, et très tôt , leurs limitations comme des oasis dans une mer de prédateurs capitalistes.
Cette perspective a été évoquée dans notre Rapport Politique au troisième Congrès du Parti il y a 20 ans, en 1990. Un passage suffisamment nourri de ce rapport est répété ici : “…La contradiction fondamentale, la résolution qui résulterait de l’avènement historique basé sur le socialisme, n'a jamais existé entre la classe de travailleurs industriels (blancs)et leur classe gouvernante. Le vrai centre de la contradiction des classes dans le monde réel existe dans le conflit entre le capitalisme né comme un système mondial, et son piédestal, la base sur lequel il se repose. » (L'accent dans l'original)
" Par conséquent, la révolution russe de 1917 n'était pas une vraie révolution socialiste puisque la base historique réelle pour le socialisme, qui est la destruction du piédestal, la base sur lequel le capitalisme se repose et qui est l’élément nécessaire pour son existence, ne s’est jamais produit. Ce qui s’est produit en Russie dans les années 1917 furent l'existence des conditions, qui ont constitué la base politique pour les socialistes de saisir le pouvoir d'état.
« Cependant, cette saisie du pouvoir de l'état par les socialistes n'a pas changé la réalité que représente l’économie mondiale, même l'économie mondiale dans laquelle la Russie a existé, fut et continue à être, une économie mondiale capitaliste. C'est la même économie mondiale créée par le commerce d'esclave et accrue par les autres facettes d'accumulation « primitive » parasitaire qui a transformé la vaste majorité du monde en un grand réservoir de force productrice humain et de ressources matérielles principalement pour l’exploitation Européenne et de l'Amérique du Nord
" Dans le cas de Chine d’où son peuple héroïque a accompli une grande révolution qui a permis de révéler les possibilités révolutionnaires de peuples colonialement opprimés à travers le monde, leurs efforts actuels à un développement économique a été caractérisé par notre Parti comme les efforts de quelqu’un pris au piège dans un trou et qui tente d’en sortir en grimpant sur son propre dos…(23)
(24) «l’actuelle politique de trahison de la Chine collaboratrice avec l'impérialisme occidental reflète une croissante réintroduction volontaire de la Chine dans l'économie mondiale capitaliste, bien que cette fois sa direction actuelle veut que la Chine joue un rôle de parasite au lieu d’être un simple hôte. En d'autres termes, la Chine veut transformer aussi ses conditions matérielles d'existence, non pas par une révolution pour renverser le capitalisme, mais pour joindre un impérialisme en pleine décadence
"Alors que dans le passé les Russes, les pays de l'Est, et les Chinois se sont présentés comme étant des états socialistes, ils n'ont jamais rompu avec le capitalisme Les crises expérimentées par toutes ces économies ont été en fait, des crises inhérentes du système capitaliste et non pas des crises du socialisme. De plus, les crises politiques expérimentées par tous ces états sont dû à des crises en grande partie résultant de l'incapacité d'une économie capitaliste à résoudre les problèmes dans la société.
"Les Soviétiques, et la Chine, ont été activement impliqués , bien que dans une moindre mesure par rapport aux États-Unis et aux japonais , dans une tentative de l'impérialisme d’occidental de « gérer » le monde, de maintenir ce qui peut être seulement appelé une "stabilité" impérialiste mondiale . Mais leurs efforts se révéleront inutiles ,car les travailleurs et les peuples opprimés coloniaux ne seront guère consentants à un quelconque compromis qui viendrait compromettre notre juste lutte pour renverser l’oppression et la subjugation qui qualifie notre existence.
"De plus, malgré les difficultés que nos luttes pourraient éprouver en raison de la défection des Soviets, des européens de l'Est et des chinois, nous verrons néanmoins un accroissement rapide des luttes indépendantes pour la libération nationale maintenant qu’ elles ne sont pas retenues par la Chine et surtout l'opportunisme Soviétique ou russe.
" Le soulèvement des esclaves, organisés et armés d’une théorie révolutionnaire basée sur l’internationalisme africain, prêt pour la défaite finale du système capitaliste mondiale et parasitaire, marquant ainsi une nouvelle page dans l'histoire du monde ».
Les luttes anti-impérialistes des peuples du monde pour la repossession de notre souveraineté et de nos ressources, humaines et matérielles, sont les bases de l’actuelle profonde crise de l'impérialisme.
Ces luttes sont des luttes pour détruire le piédestal, la base , sur lequel l'édifice entier de l'impérialisme repose. Des luttes englobant la vaste majorité de l'humanité, les masses des travailleurs de chaque nation, dans la création d'un nouveau monde sans l'exploitation et l'oppression, sans maîtres d'esclaves et esclaves, et finalement sans frontières.
Nous reconnaissons que la lutte pour la libération et l'unification de l'Afrique et de son peuple, est une lutte pour la consolidation de la nation africaine et est finalement une lutte qui mettra à mal la solidarité et consolidation de l’ état-nation européen. Nous comprenons que sous les conditions de l'impérialisme ceux qui ont été asservis, colonisés et opprimés en tant que peuple devront gagner leur libération en tant que peuple.
Nous voyons aussi clairs que les luttes effectives pour bâtir des nations africaines et d'autres peuples colonises sous la direction de la classe ouvrière sont en même temps le commencement du processus de dégradation de la notion des nations.
La nation européenne naquit comme une nation bourgeoise au détriment des peuples du monde entier et de leurs territoires. Comme nous avons vu dans cette discussion, c'est une nation qui exige l'oppression et l'exploitation des peuples du monde entier pour son existence.
Donc, le peuple africain doit résister à la bourgeoisie impérialiste mondiale en tant qu’un seul peuple africain. Notre supposition à une nationalité consolidée fonctionnera afin de détruire la nation bourgeoise. C’est donc l'établissement révolutionnaire de nation-états par leurs travailleurs qui détruira la base matérielle pour l'existence des nations et des frontières qui ont pour fonction de pratiquer une certaine discrimination et séparer les peuples des uns des autres.
Ceci est facile à comprendre quand nous nous rendrons compte de la signification, du fait que, le capitalisme est venu au monde couvert de la peau des états-nation européens racistes. C'est cette réalité qui a rendu les prévisions marxistes caduques, lesquelles mettaient en avant que le communisme résulterait à une désintégration des états bourgeois européens industrialisés.
Cependant, le fait que les états-nations bourgeois européens aient pu atteindre un mode de vie et se sont définis dans la relation avec l’Afrique et les peuples opprimées du monde signifie que notre victoire sur l'impérialisme, sous la direction de la classe des travailleurs africains aura pour résultat la désintégration du concept même des nations. Ceci mettra à nu et rendra possible la désintégration de l'état bourgeois, qui sera jeté dans la poubelle de l’histoire.
L'internationalisme socialiste africain est l'expression pratique de l'Internationalisme africain, unissant des travailleurs africains, sur tous les continents Africains et dans le monde avec comme première étape la création d'un vrai Communisme international qui pour la première fois réunira la participation éclairée de la majorité des masses souffrantes du monde.
« Travailleurs du monde, unissons sous la bannière de l'Internationalisme africain ! »
Les états-nations blancs se sont construites sur le piédestal de l'esclavage, et le colonialisme
Hosea Jaffe a écrit un livre important, « Une histoire sur l'Afrique, » qui parle de l’impact de l'esclavage et du colonialisme sur l'apparition du capitalisme parasitaire et le développement de l’auto-conscience blanche et de la nation blanche elle même :
« …Avant l’avènement du colonialisme capitaliste il n'y avait pas d’Europe, seulement un amas de villes féodales, mercantiles et tribales, des fermes, de villages, des états timides et des royaumes rivalisant les unes contre les autres et en perpétuel conflit, tout comme en Afrique, mais sur une base différente des rapports de propriétés – de la propriété privée de la terre. L'Europe n’ était alors ni un concept ni une réalité, mais plus ou moins une idée vague que les Arabes — et non pas « les Européens » — avaient eu il y a longtemps de quelque part au nord-ouest de la Grèce. Aussi longtemps que l'Europe fut isolée du monde, il n'y avait pas de concept d’Europe.
" Lorsqu’il est devenu connecté et dépendant premièrement de l’Afrique, et après des Amériques et enfin de l’Asie, il a commencé à devenir une réalité et une idée. C’est seulement quand les Portugais, espagnols, français, italiens, Hollandais, anglais, allemands, danois et suédois ont été confrontés et furent en conflit avec l’Afrique, l’Amérique et l’Asie, que naitra le besoin de se considérer comme un ensemble, une entité , différente, hostile à, et finalement supérieure aux Africains [l'autochtone], Américains et Asiatiques. Le colonialisme leur ayant donné un intérêt commun ».
Dans le passage suivant, Jaffe identifie aussi la signification de notre relation au capitalisme et sa manifestation historique comme un état-nation blanc uni :" leur intérêt commun, à savoir — l’esclavage, les plantations, le marché mondial, le pillage, les métaux précieux, les épices et le territoire, les marchés et les sources de richesse —ces intérêts communs étaient aussi la source de leurs conflits internes. Dès 1500, ils avaient déjà commencé à se disputer et se combattre pour le butin colonial. Dans ces conflits intra-européens, l’Espagne et le Portugal ont dans le temps cédé à la Hollande et la France, et ces derniers aux 18nième Siècle à la Grande-Bretagne, pendant que les allemands ‹ les colonialistes cachés, › calvinistes, catholiques aussi bien que les juifs, ont solidement préservé ce qu'ils pouvaient du butin sans verser leur sang ou perdre leur propre propriété dans ce processus. « La ruée pour l’Afrique » qui a mené en 1884-85 à la Conférence de Berlin a eu ses racines dans quatre siècles de luttes entre les pouvoirs européens pour la division et le partage de l'Afrique. Le colonialisme, qui était à la base d'unité européenne, fut également à la base de leur désunion ».
Jaffe effectue un bien meilleur travail que Marx dans son explication de l’élaboration du processus de naissance de l'Europe qui a eu pour résultat l’apparition des conditions misérables de la majorité des peuples du monde jusqu'à présent. Voici la dialectique : « L'Europe était née du colonialisme, comme l'exploitant, opprimant, et comme pôle de négation qui a toujours essayé de détruire et assimiler son pôle opposé : le reste du monde…
" La première forme était de celle « l’ 'accumulation primaire » du 14e Siècle au 19e Siècle , la seconde phase étant celle de d'accumulation régulière, avec un élan d'inertie porté en avant par l'accumulation primaire.
"Avec la naissance du capitalisme, il ya apparition de l’Europe, et avec l’Europe, vient le mythe de 'la civilisation européenne' — une civilisation fondée sur l'esclavage africain, les plantations américaines, les épices asiatiques, les métaux précieux de tous les trois continents non-européens — basée, aussi, sur les chiffres indiens, l'algèbre arabe, l'astronomie , la navigation un Arabe-Indien ayant amené De Gama en inde à partir de Mombasa , la poudre, le papier et les compas de la Chine. cette civilisation européenne non-européenne était en admiration narcissique, de ses propres conquêtes. Les épées, l'artillerie, le meurtre, le viol, le vol et l'esclavage ont formés la vraie base matérielle de l'idée de la supériorité européenne.
"C'était avec ce processus que l'idée même d'un homme européen s'est forgée, une idée qui n'existait même pas dans l'étymologie avant le 17e Siècle. Avant que le commerce d'esclave en Afrique ne commence, il n’ y avait ni un concept de l’Europe, ni un concept de l’Européen Puis , avec la création de l’Européen, il y eut naissance du mythe de la supériorité européenne et d’une existence séparé en tant qu’une espèce ou une ' race' spéciale . De là en effet le mythe de la race en général s’est formé, inconnu jusqu’ alors par l'humanité — même le mot n’existait pas avant la linga franca des Croisades — le mythe particulier qu’il y avait une créature appelé Européen, qui signifiait ,dès le début,'l'homme blanc' .
" Le colonialisme, surtout en Afrique, a créé le concept et l'idéologie de la race. Avant que le capitaliste-colonialiste ne surgisse, il n'y avait pas de concept de race; mais maintenant, subitement et de plus en plus, il y a une affirmation du concept de race : une fois né, le mythe a grandi et est devenu 'réalité'"
Les Communistes blancs doivent être commis à renverser le pouvoir capitaliste blanc
C'est cette réalité expliquée plus haut qui nous a aidé à former notre-propre vision du monde comme l’ Internationalisme africain. Nous sommes des révolutionnaires. Notre objectif est de renverser le verdict de l'impérialisme, résoudre les problèmes de la Révolution et battre l'impérialisme pour du bon dans la lutte pour la libération et l'unification de l'Afrique et du peuple africain sous la direction de la classe ouvrière Africaine.
Donc, ce n'était pas un venin racial qui nous a mené dire à notre Troisième Congrès dans les années 90 que :
"Le fait que le capitalisme était né comme un pouvoir blanc parasitaire et il doit être combattu et défait en tant que pouvoir blanc parasitaire. Les Communistes authentiques de toutes les nationalités doivent être consciemment commis au renversement du pouvoir blanc, et les communistes blancs doivent être commis à la lutte pour la victoire du pouvoir noir sur le pouvoir blanc.
"Le commencement du processus pour les communistes blancs aux États-Unis et dans le monde est qu’ils abandonnent les intérêts impérialistes et intègrent leurs propres intérêts avec les intérêts des masses peineuses du monde, en subordonnant leurs intérêts aux luttes des peuples opprimées du monde pour renverser le pouvoir blanc parasitaire.
"Aux États-Unis cette victoire ne peut être seulement réalisée qu’en rejoignant la lutte anticolonialiste pour la réalisation du pouvoir noir. Concrètement ceci signifie rejoindre le Comité de Solidarité au Peuple Africain, une organisation du et subordonnée au Parti socialiste du peuple africain, un détachement avancé de la classe des travailleurs révolutionnaires Africains et de la paysannerie pauvre
Aucune discussion abstraite de salon n’est ici de mise
L’internationalisme africain reconnait aujourd'hui que l’Afrique et une bonne partie du monde africain souffre du néocolonialisme, sous le joug du pouvoir impérialiste qui continue de contrôler l'économie Africaine après une déclaration formelle de la fin du colonialisme ou colonisation directe par les blancs. Souvent appelé « l’ indépendance du Drapeau » , le néocolonialisme réduit les dirigeants et les chefs d’états actuels en place en Afrique à de simples marionnettes dont les ficelles sont tirées par les forces externes au grand détriment du peuple africain.
Les néocolonialistes sont surtout sélectionnés dans les rangs de la bourgeoisie mesquine africaine dont le rôle primaire est la production de fonctionnaires pour l’appareil d’état et de penseurs, dignes représentants de l'impérialisme. Ils ne peuvent pas mener la lutte pour la libération de nos peuples jusqu’à son aboutissement final. Cet aboutissement de la lutte n’ ‘entre pas dans les intérêts de la bourgeoisie mesquine, qui profite économiquement de ses relation avec les pouvoirs coloniaux, pour mener avec succès la lutte pour la destruction des frontières impérialistes créés en Afrique. Cela signifierait la destruction de la petite bourgeoisie mesquine comme une classe puisque le micro-état d'Afrique sert à la reproduction du néocolonialisme entant que force sociale.
Voilà pourquoi l’internationalisme africain exige l’unification de la classe des travailleurs africains investie au sein de sa propre organisation révolutionnaire avec l'objectif primaire de la libération et de l’unification socialiste de l’ Afrique et des africains mondialement.
L'unification révolutionnaire de la classe ouvrière Africaine signifie l’unité de classe. C'est l’unification de la classe révolutionnaire qui a comme mission historique la défaite de l'impérialisme et la construction d'un état-nation socialiste et uni.
Pour arriver à la libération et l'unification de l’Afrique et du peuple africain, tous les membres de la classe ouvrière unifiée doivent être liés ensembles dans une seule organisation , avec un seul centre, avec une seule ligne politique et une trajectoire révolutionnaire commune. Ceci est l’un des traits caractéristiques qui différencie les vrais révolutionnaires des panafricanistes et les autres imposteurs. C’est par sa capacité à organiser la masse des travailleurs africains, que Marcus Garvey s’est attiré la colère de la petite bourgeoisie africaine libérale et mesquine et de la même manière aussi, que notre parti et l’Internationale Socialiste Africaine attirent la colère de ces mêmes forces sociales qui attaquèrent Marcus Garvey.
L’internationalisme africain reconnaît que l'unité organisationnelle de la classe des travailleurs africains est nécessaire pour donner à chaque expression de la Révolution Africaine n'importe où sur la terre, un caractère stratégique. En reconnaissant que l'unification organisationnelle révolutionnaire sous la direction de la classe des travailleurs africains est une unification pratique du peuple africain et de l’état-nation africain révolutionnaire.
L’internationalisme africain est, donc, une théorie pratique ! On ne peut pas être un internationaliste africain en tenant simplement des discours et en s’en tenant à des principes abstraits. L’une des caractéristiques distinctives de l'Internationalisme africain est le fait que ce n'est pas une théorie pour expliquer le monde, mais pour la changer. L’internationalisme africain est une théorie avec un plan.
Ceci signifie que l'internationalisme africain exige un engagement de fait dans la lutte pour l'unification pratique de l'Afrique et du peuple africain. La plus haute expression de cet engagement pratique est l'internationalisme socialiste africain (ASI), le Parti international du détachement avancé des travailleurs Africains organisés, et révolutionnaires.
L’internationale socialiste africaine est en train de grandir en Afrique
Au mois de novembre 2009 nous avons assisté au lancement historique du Parti Socialiste du Peuple Africain, Sierra Leone, et la à création de l'internationale socialiste africain dans l’Ouest et l'Est de l’Afrique. Notre organisation connait également une expansion au Canada, en Europe et dans plusieurs villes des États-Unis. Nous commençons à atteindre une influence grandissante, non seulement politique, mais aussi organisationnelle à travers différents continents, l’Afrique, l’Amérique du Sud et dans d’autres endroits dans le monde.
Le Parti socialiste du peuple africain a mené une lutte féroce pour révéler la vraie nature du régime néo colonial de Barack Hussein Obama, le visage le plus récent et insidieux de l'impérialisme américain et mondial. Même si la plupart des nationalistes africains bourgeois et des communistes inventent des excuses pour légitimer le régime d'Obama, notre Parti a gardé une position inébranlable et reconnait que la position de l'impérialisme reste impérialiste sans tenir compte du teint de son dernier représentant.
La pièce centrale du parti des travailleurs a été l’internationale socialiste africain. Ce travail représente notre acceptation du fait que le mouvement de Libération Africain, ou qu’il soit basé, que cela soit aux États-Unis, en Afrique ou ailleurs, avait déjà depuis trop longtemps atteint ses limites lorsqu’il fut ramené dans le contexte des frontières créées par l’impérialisme en Afrique et dans le monde. Ces frontières colonialement imposées sont utilisées pour séparer les Africains les uns des autres, en séparant également nos ressources qui sont quotidiennement exploitées au détriment de notre liberté et de notre bien-être matériel.
Pendant des années le travail pour construire parti l’ ISA consistait à localiser et à gagner au sein de notre rang la participation des groupes révolutionnaires existant dans le monde africain. Pendant des années nous avons été déçus par l'incapacité des organisations actuelles, ou à cause des leurs limitations idéologiques, et de leur analyse sur l'orientation de classes, ou mêlant les deux phénomènes, pour donner une unité pratique au projet d'ISA.
À cause de cela nous avons modifié notre stratégie pour l'ISA en y incluant l’effort de construire le Parti socialiste du peuple africain n'importe où dans le monde, tout en continuant à chercher d'autres organisations pour rejoindre nos efforts pour la consolidation et la construction d’ISA. Nous entreprenons d’organiser les Africains dans le Parti partout où nous reconnaissons un potentiel. Par le travail de ces cadres du parti nous avons commencé à établir des postes avancés d'ISA en Europe, en Afrique et ailleurs.
En 2005, plus de vingt ans après le Premier Congrès du Parti en 1981 ou nous avons passé la résolution qui rend obligatoire la construction de l’ISA, nous avons consolidé enfin le travail d'ISA sur le Continent Africain lui-même.
(32) Le développement de l'ISA en Afrique de l'ouest fait suite aux conférences d'ISA tenues annuellement par notre Parti à Londres. Suite à la signification de la Conférence tenue à Londres, nous avons reconnu ce lieu comme un point de transit majeur pour les Africains à travers le monde, nous avons alors supposé que nous gagnerions éventuellement la participation des Africains pour L’ISA, car la plupart des africains sur place possèdent un lien ou un attachement familial immédiat ou direct avec le Continent africain ou dans les Antilles.
En 2001, sous la direction brillante et la consistance du Camarade Luwezi Kinshasa de Londres nous a permis de rentrer en contact avec le Congrès des panafricanistes d'Azania (PAC) pour la première fois depuis le règlement négocié de 1994 qui avait changé la forme du régime d'apartheid de l'état capitaliste en Afrique du Sud. Par la suite, nous avons débuté un travail de collaboration avec les secteurs du PAC dans notre tentative de les gagner à la cause du projet d'ISA. Cependant, malgré tous nos efforts, les luttes internes et les autres contradictions dans le PAC, y compris ses insuffisances idéologiques et sa position inconsistante concernant l’application de la classe ouvrière dans la lutte, a limité notre capacité à influencer sa trajectoire philosophique vers la direction de l'ISA.
En 2005 un dirigeant des jeunes militants d'une organisation de masse a entendu notre appel à partir de la Sierra Leone. La participation du Camarade Chernoh Alpha M. Bah et du Mouvement Africaniste sous sa direction a eu pour résultat une avancée majeure pour le développement de l’Internationalisme socialiste africain. Au mois d'octobre de 2008, le camarade Chernoh a organisé une Conférence d’ISA en Afrique de l'ouest qui s'est révélée historique. La révolution socialiste a été mise à l'ordre du jour à Sierra Leone pour la première fois depuis les années 30.
En travaillant avec un programme démocratique, national et révolutionnaire que les participants de la conférence ont pu élaborer , l'ISA a donné la direction stratégique à la lutte de notre peuple en Afrique de l’ Ouest et a mis en place un nouvel exemple pour la lutte des travailleurs africains à travers le Continent africain et ailleurs.
Au mois de novembre de l’année 2009, conformément au projet de constitution de l’ISA, l'ISA lui-même s’est consolidé comme le Parti socialiste du peuple africain. Cette fois, avec la participation et la solidarité des Africains et d'autres (33) à travers le monde, l'APSP-Sierra Leone a lancé la Radio d'Uhuru, une de radio captable sur les ondes FM qui représentera les points de vues et les intérêts de la classe ouvrière Africaine, des paysans pauvres et des forces démocratiques, nationales et révolutionnaires du Sierra Leone et de la région.
En plus du travail pour construire l'ISA en Afrique de l’ Ouest, nous avons consolidé un Comité pour construire l'ISA en Afrique de l'Est et pour mettre en place rapidement une plate-forme du Parti socialiste du peuple africain au Kenya.
La Conférence d'ISA de la région d'Afrique de l'Est s’est tenue à Nairobi au mois d'avril 2009, elle fut une véritable réussite sans même un effort de publicité massive, qui n'était de toute façon pas possible en raison des problèmes de sécurité car un haut profil public susciterait des attaques de la part du gouvernement néocolonial kenyan. Pendant la Conférence presque 50 des personnes qui furent présentes se dépêchèrent de rejoindre l'ISA.
Cette fois encore, la réussite de ces Congres fut le résultat du travail courageux de notre Camarade Chernoh l'Alpha M. Bah, un membre de notre parti et Directeur d'Organisation de d’ISA, qui a élaboré un projet de mobilisation rapide en tentant d’établir l’ISA dans presque chaque région africaine vers la fin de 2009.
Un aspect important de la Conférence Régionale des pays d’Afrique de l’Est qui eut lieu à Nairobi, a été le fait que l’on a pu démontrer notre capacité organisationnelle croissante, en ce sens que nous avons pu nous rendre au Kenya avec les autres cadres du Parti qui ont joué des rôles importants lors de la Conférence.
Ces cadres étaient le Camarade Luwezi Kinshasa, Secrétaire Général de l'ISA de Londres, avec les forces de sécurité d'Afrique du Sud et d’autres venus des États-Unis. Depuis cette Conférence d'avril, le camarade Chernoh est retourné au Kenya et a pu conduire d’autres réunions organisationnelles tout en dispensant quelques formations et éducations politiques. En 2010 D’autres membres du Parti ont pu voyager au Kenya à partir des États-Unis pour étendre la formation des forces sur place pour un éventuel lancement du Parti socialiste du peuple africain et étendre le travail le travail d'ASI à travers la région d'Afrique de l'Est.
La capacité croissante du Parti Socialiste du Peuple africain fut également manifeste par le fait que nous avions pu être capable de tenir simultanément deux autres conférences régionales réussies de L’ISA au mois de mai. La Conférence Régionale d'Amérique du Nord a eu lieu à Washington,D.C. et la Conférence Régionale européenne s’est tenue à Manchester, en Angleterre, juste après la Conférence Régionale L’ISA en Afrique de l’Est, en Avril 2009, à Nairobi.
La résolution pour construire L’ISA adoptée au Premier Congrès du Parti
Ce travail pour construire l'Internationale socialiste africain est dans une nouvelle étape de développement, mais nous ferions bien de nous rappeler que l'ISA n'est en rien une nouvelle initiative de notre Parti. C'est un travail , lorsque nous le plaçons dans la perspective historique, qui nous aide à comprendre la clairvoyance de notre Parti. Il nous aide à comprendre la signification de notre Parti comme dirigeant internationalement la classe ouvrière Africaine en tant que son détachement avancé, qui nous aide clairement à comprendre la voie pour aller de l’avant, se préparer pour conquérir le pouvoir politique.
Ceci est le travail qui a été formellement établi par notre Premier Congrès du Parti en 1981.Le camarade Chernoh, le Directeur d'Organisation L’ISA, ne devait peut-être pas avoir plus de deux ans quand nous avons adopté la résolution pour construire l'ISA, dans laquelle, nous avons déclaré ceci
“ Le Parti socialiste du peuple africain appelle tous les révolutionnaires africains, dans tous les pays à s'unir avec nous dans une seule association socialiste internationale Africaine, laquelle augmenterait notre capacité de réaliser notre mission historique de libérer et d’unir notre peuple et notre mère patrie, et de combattre l'impérialisme et instaurer une ère nouvelle de paix, de liberté, et de l’avènement du socialisme mondial.
“Le parti Socialiste du peuple africain lance un appel à tous les révolutionnaires Africains de tous les pays de s’unir avec nous dans une seule association internationale pour tous les africains, laquelle aura pour but d’assumer les tâches suivantes :
“1. Libérer et unir toute l’Afrique, sous un seul état-socialiste Africain;
2. Unir, coordonner, en donnant l'assistance et la direction générale , à toutes les luttes révolutionnaires de tout le peuple africain la où elles se déroulent et lorsque les objectifs de telles luttes sont conformes aux objectifs de l'association internationale;
“3. Atteindre l’objectif de consolidation de la nationalité africaine pour tout le peuple africain partout où nous sommes opprimés et exploités à travers le monde en raison des machinations impérialistes.
“ Africains du monde entier, prenez l'histoire dans vos propres mains ! Africains du monde, unissons pour construire l’international socialisme africain ! “
Dans la Résolution Principale du Troisième Congrès du Parti au mois de septembre 1990 nous avons élaboré la position que la construction de l’Internationale Socialiste Africaine est notre tâche la plus stratégique :
“ Ce travail pour construire l'ISA sera le foyer central de notre travail révolutionnaire. Ce travail se fera sous ce slogan : ‹ Izwe Lethu I Afrika, › emprunté au Congrès Panafricaniste d’Azanie -PAC-.
Tout en se distinguant du panafricanisme, qui historiquement à toujours compté principalement sur la direction(le leadership) de la petite bourgeoisie africaine comme dirigeants d'organisations ou d'états coloniaux illégitimes créés pour l'accomplissement de ses propres objectifs et intérêts entant que classe.
Par opposition l'ISA comptera sur la base sociale des africains conscients de s’organiser sous la direction révolutionnaire de la classe ouvrière Africaine.
”Ainsi, comme un outil mobilisant, nous avons aussi déclaré à ce Congrès que ceci est l'ère de la Révolution africaine mondiale et de l'unification socialiste de l'Afrique et du peuple africain sous la direction des travailleurs et des paysans pauvres Africains
”Nous devons prendre la question de l'Afrique, dans le contexte de sa relation à la structure de l'économie mondiale capitaliste et notre relation envers ce système en concordance avec chaque communauté africaine dans le monde. Ceci est important pour mille raisons. L'Afrique souffre avec aucun soulagement évident en vue
Le fait que nous avons déterminé que, notre travail primordial consiste à construire l’Isa, ne signifie pas que le Parti n'est pas impliqué dans les luttes locales qui se produisent partout. Notre reconnaissance de l'ISA comme la tâche centrale et stratégique de notre Parti ne signifie pas que nous ne sommes(36) pas préoccupés et impliqués dans les luttes qui concerne les problèmes et les inquiétudes urgentes de la classe ouvrière et de la nation africaine colonisée où et quand ces problèmes se produisent dans le monde. En fait, nous voyons toutes ces luttes contre l'impérialisme comme des écoles d’apprentissage pour améliorer notre capacité de lutte au sein du Parti, de notre classe et de notre nation colonialement opprimée. Ce qui signifie que notre travail pour libérer et unir l’Afrique et le peuple africain dans le monde, c'est notre travail de direction, qui donne et met en évidence la signification même de l'ISA, c'est la base même tout notre travail.
L’ InPDUM est mis en place pour diriger la résistance des masses
Le véhicule principal par lequel le Parti mène la lutte de masse est l’ InPDUM). Bien que l’ InPDUM ait été assailli par une multitude de contradictions durant de nombreuses années, l'organisation a commencé récemment à aller de l’avant d’une manière décisive . L’ InPDUM a été mise en place par la communauté africaine pour diriger la résistance de masse, stratégiquement informée et organisée aux États-Unis. Et l’ InPDUM a gagné en notoriété pendant la campagne pour l’élection de Barack Hussein Obama à la Présidence des États-Unis. Pendant que beaucoup de ceux qui réclament le leadership de notre communauté ont capitulé ou ont été paralysé par la campagne et l’élection d'Obama, InPDUM a été le premier aux avant-postes de la lutte pour le présenter comme juste un autre rapide beau parleur pour un impérialisme en déclin et désespéré.
Dans ce processus de lutte InPDUM a aussi, par la comparaison, dévoilé l'opportunisme en vigueur aux sein du mouvement de Libération Africaine aux États-Unis car dans la plupart des cas, ces opportunistes ont abandonné les travailleurs africains et la masse africaine, les laissant désarmés contre l'impérialisme dans sa nouvelle et séduisante forme. En l'absence d'une théorie stratégique solide d’approche pour lutter efficacement, et fondé sur une ligne directrice correcte et par manque d’un programme révolutionnaire correct et authentique, L'activisme politique de la plupart des gens au sein du Mouvement de Libération Africaine a été orienté par des actions définies par la campagne d'Obama et le élection. (37)
En d'autres termes, la plupart des positions et actions étaient fondées sur la spontanéité, longtemps reconnue comme la mère de l'opportunisme.
C'était la présence d'InPDUM et ses actions à un rassemblement organisé par le parti démocrate qui ont perturbé la parution de Barack Obama lors de sa campagne à saint Petersburg, des simples chants et slogan (cliquetis) se résumant par une questionne simple: "Et quoi en ce qui concerne la communauté noire ? " ayant ébranlé son calme …
C'est InPDUM qui a participé dans les forums publics en critiquant l'élection d'Obama non pas seulement comme une tentative minable de camouflage de l’impérialisme mais aussi comme un moyen de faire dévier l'activité politique de la masse africaine loin des groupes politiques révolutionnaires et indépendants.
C'était InPDUM qui a utilisé le slogan : « Et quoi en ce qui concerne la communauté noire » ? Lors de sa conférence de 2008 (Convention) où on à lancé notre programme pour la révolution nationale et démocratique (RNDP) qui a dressé les besoins et les aspirations de notre classe ouvrière et de notre communauté. Dans un effort pour élever le niveau de discussion durant les élections, InPDUM a lutté pour faire des programmes des candidats présidentiels le foyer du débat et forcer la communauté noire à établir une comparaison entre le programme du Parti Démocratique représenté par Obama et le programme pour une révolution démocratique et nationale mis en avant par InPDUM pour la masse des travailleurs africains.
Par ailleurs, InPDUM a mené la lutte dans les villes de la Californie et de la Pennsylvanie contre les tentatives des gouvernements locaux d’effectuer des coupures budgétaires sèches dans les services cruciaux pour faciliter la tentative de la bourgeoisie de faire porter le fardeau de la crise économique capitaliste sur les dos du peuple et des masses laborieuses africaines. Ces luttes ont eu pour résultat des attaques policières vicieuses sur nos organisateurs en Philadelphie, tentative pour faire taire la résistance par la répression de police et les tribunaux.
Néanmoins, InPDUM a été persistant. En propageant la lutte dans la défense des deux camarades qui font face à des charges criminelles, parce qu’ils ont exposés publiquement la "bombe budgétaire " lancée contre la communauté africaine de Philadelphie, InPDUM a convoqué sa Convention en octobre 2009 à Philadelphie sous les slogans : " Ils Disent Réduction ! Nous Disons remboursement ! Réparation Maintenant " et " l’indépendance pendant Notre Vie!"
Ces slogans et demandes anticipent les activités politiques menées par InPDUM au sein de notre communauté feront émerger les contradictions de la masse qui regarde le régime d'Obama transférer plusieurs trillion de dollars, argent des contribuables aux banques et autres institutions des classes dirigeantes.
En même temps,à cause des pratiques rapaces des prêts établis par la chef de finance de la campagne d Obama, le régime d'Obama est responsable du plus grand vol de richesses de l'histoire de la communauté africaine par la perte massive de maisons due aux confiscations qui résultent des hypothèques de sub-primes
Avec comme demande, l'indépendance pendant notre vie ! Les slogans d'InPDUM défient aussi la légitimité même de l'élection d'Obama comme une réponse aux conditions d'existence que les Africains des États-Unis, font face . Ceci constitue aussi un rejet radicale de la tentative de la bourgeoise blanche américaine de présenter l'élection d'Obama comme la fin de l’histoire de notre lutte de résistance.
Maintenant InPDUM est en processus d’adaptation pour une des taches la plus importante de son existence. Ce travail relève d’une plus grande signification à cause de la crise de l'impérialisme qui le rend vulnérable surtout à la lutte du peuple africain pour la démocratie révolutionnaire.
Lorsque InPDUM fut fondé en 1991 sa tâche première a été dicté par les conditions politique et sociale de l’époque. C'était une période au cours de laquelle l’avant-garde de la Révolution africaine chancelait toujours suite à la défaite de la Révolution Noire des années soixante face au gouvernement américain. La contre-insurrection continue de l’impérialisme contre notre mouvement et notre peuple leur même, s’est exprimé comme le néocolonialisme domestique accompagné de l'utilisation de l’économie de drogue et d’attaques militaires sur la population Africaine colonisée, justifiée au nom d'une guerre contre la drogue.
La plupart de dirigeants de notre révolution furent atteints par ces assauts connus principalement sous l’appellation COINTELPRO. Une bonne partie de la direction de la lutte pour notre communauté a été emprisonnée, ou assassinée, chassé du pays à l'exil et les membres de leurs organisations dispersées. Notre communauté fut privée de leaders sauf au bénéfice des clients néocolonialistes qui ont reçu (39) des fonctions éminentes comme bouffons et émetteurs idéologiques , servant des couvertures politiques pour les activités abominables de nos oppresseurs impérialistes et de leur système social capitaliste.
InPDUM a été fondé au point fort de cet assaut contre-insurrectionnel, principalement comme un véhicule pour défendre les droits démocratiques de notre peuple et en exposant la guerre du gouvernement américain contre la communauté africaine. L'objectif InPDUM était de ramener le peuple dans la vie politique après les assauts vicieux ayant renversés tant de victoires démocratiques durement acquises dans les années soixante.
Engagé dans des luttes et des campagnes continues qui ont exigé une direction hardie, la mission d'InPDUM était, néanmoins, une mission à fonction défensive. Cependant, la profondeur de la crise actuelle de l’impérialisme provenant de la résistance débridée des peuples du monde a exigé un caractère différent d'InPDUM. D'une position défensive qui organise la communauté contre les assauts impérialistes, InPDUM assume maintenant une posture de direction de masse agressive pour l’offensive contre l'impérialisme.
Le changement de position défensive par InPDUM a été irrégulier et lent à venir. En plus, dans un passé récent, le Parti a perdu de vue la signification stratégique d'InPDUM pour notre travail révolutionnaire. Ceci est une contradiction qui a été facilitée par la direction inadéquate de cette organisation importante du Parti.
Néanmoins, avec l'adoption du programme pour la révolution nationale et démocratique, InPDUM a été clairement présente comme le véhicule par lequel la première étape de notre Révolution devrait se propager. Dans sa composition de masse, INPDUM devient l'incorporation du secteur d’une révolution démocratique et nationale de la population africaine qui doit être organisée pour saisir le pouvoir politique noir.
Ceci exige une perspective différente au sein du parti du le rôle que'InPDUM doit jouer. Ce rôle n'est pas défensif InPDUM doit être le catalyseur dynamique pour la mobilisation politique du peuple africain dans la lutte actuelle pour l'accomplissement du pouvoir démocratique, national et révolutionnaire — et l'accomplissement du pouvoir noir.
Le Programme Démocratique, National et révolutionnaire : la base politique pour l’établissement d’un pouvoir noir
L'impérialisme américain mène des guerres directes en Iraq, Afghanistan et au Pakistan. Il est aussi engagé dans des nombreuses interventions militaires non moins publiques à travers l’Afrique. La Somalie est juste un des exemples.
En même temps les États-Unis essaient de gagner le soutien populaire pour d’autres types d'interventions, comme par exemple au Soudan, ce type d'intervention représente une sorte de préparation à la mise en place d’une prédominance militaire ouverte ou direct, de toute l’Afrique par L'AFRICOM. L’objectif non-avoué de cette entreprise est bien sûr de vouloir contenir ses rivaux impérialistes, protéger le statu quo du système néocolonial, tout en donnant une plus grande coordination à ces interventions militaires actuelles et à avenir, n’importe où en Afrique.
Les États-Unis veulent aussi tenter de renverser leur mauvaise fortune en Amérique du Sud, en augmentant leurs activités contre-insurrectionnelles contre les gouvernements de Cuba, Venezuela, Bolivie, Équateur et d'autres voulant s’éloigner du camp impérialiste. Beaucoup de gouvernements à travers la région cherchent maintenant des solutions socialistes
Les nouveaux développements qui ont menés au succès électoral des mouvements anti-impérialistes au Nicaragua et au El Salvador ont sûrement retenti comme une alarme grandissante pour les États-Unis et il est presque certain que c’est l’engagement américain dans le coup d'état récent en Honduras, pour renverser son président, devenu une partie du bloc progressiste qui menace l'hégémonie impérialiste américaine dans cet hémisphère.
Le régime américain actuel est aussi confronté à une économie qui est en véritable chute libre. Parce que les « économistes » bourgeois sont idéologiquement aveuglés, ils ne peuvent pas voir la connexion entre la crise économique présente et les luttes croissantes et leurs efficacités, par les peuplades colonisées et opprimées pour réclamer leurs ressources, leur souveraineté et décider de leur avenir par eux-mêmes.
Nous, dans le Parti socialiste du peuple africain nous avons pu voir clair sur cette connexion, et nous sommes déterminés à approfondir la crise en mettant en avant la lutte pour la libération et l'unification africaine, tout en soutenant toutes les autres luttes pour défaire la mainmise impérialiste sur le monde.
(41)Ceci est le contexte politique et économique du travail d'InPDUM pour mettre en avant notre programme d’une révolution nationale et Démocratique. L'objectif premier de ce programme étant d'établir la base politique pour la lutte pour l’accession au pouvoir noir.
Le programme pour une révolution nationale et démocratique, offre à la masse africaine et aux peuples du monde, une alternative au programme de prédation, mis en place par les États-Unis d’Amérique, . Le PRND est un programme qui s'oppose non seulement aux guerres et aux interventions injustes des États-Unis mais il s'unit également avec les aspirations des victimes de telles guerres et interventions. Il établit la base pour l'unité internationale avec notre lutte contre l'impérialisme américain.
Le PRND doit être avancé et doit être défendu et mis en application dans toutes les rues, communautés, les usines et les campus des États-Unis et aussi dans le monde. C'est un programme de paix et de justice sociale , c'est un programme qui , une fois appliqué, déclencherait le mouvement de nos masses sur le chemin de la conquête du pouvoir démocratique, national et révolutionnaire, le pouvoir pour nous gouverner nous même.
Voici ce qui rend le programme d’InPDUM, si significatif durant cette crise profonde de l'impérialisme. Notre programme ne consiste en rien à gagner les gens dans un processus pour résoudre la crise impérialiste. Il contribue à approfondir la crise en organisant l'unité pratique entre les luttes anti-impérialistes des peuples du monde et les luttes du front américain du mouvement de Libération africain pour la libération et l'unification socialiste d'Afrique et du peuple africain dans le monde entier. Ceci n'est pas quelque chose qui doit être pris à la légère. Ni quelque chose qui doit être compris comme une simple campagne que l’on doit mener et exécuter soi même, en sélectionnant un ou plusieurs des points dans ce programme. La tâche est de devenir des politiciens révolutionnaires capables d’exécuter un ou plusieurs points du programme général , notre tâche primaire étant de gagner la masse de notre peuple au PNRD et de faire en sorte que ce programme devienne leur propre programme.
Le PNRD luttera contre les programmes des partis impérialistes des États-Unis(42) et le moindre de leurs alliés à l’intérieur comme à l’extérieur des États-Unis. Ceci est le programme que nous voulons que la communauté internationale progressiste reconnaisse comme représentant les intérêts de la masse Africaine colonisé, qui lutte dans les frontières actuelles des États-Unis
En Utilisant le PNDR comme base pour gagner l'unité des masses africaines aux États-Unis pour qu’elles prennent une trajectoire révolutionnaire, le Parti doit utiliser InPDUM comme le véhicule par lequel nous allons conquérir le vrai pouvoir politique, le pouvoir pour gouverner.
Comme l’ InPDUM représente la manifestation organisationnelle de l'unité démocratique, nationale et révolutionnaire des masses africaines, nous devons utiliser InPDUM comme un véhicule majeur pour l'établissement d'un gouvernement provisoire, démocratique, national et révolutionnaire.
Le PNRD nous donne la capacité de concrétiser la question du pouvoir politique parmi les masses avec l'objectif de gagner les gens à la conviction d’accéder aux droits et la responsabilité pour s’auto-gouverner.
Ceci marque une jonction critique de notre lutte pour la libération et l'unification de l'Afrique et du peuple africain dans le monde entier, á partir du front américain du Mouvement de libération africain contre la domination impérialiste continuelle du monde et pour la victoire du socialisme international,
L'avancement du PNDR par InPDUM contribue aussi à l'unification de la tendance anticolonialiste ou /et pro-indépendance dans la communauté africaine. Maintenant, avec la concrétisation de l'ISA comme le matériel, ou la manifestation organisationnelle de l'objectif stratégique de la révolution africaine, la poursuite par InPDUM de la prise démocratique, nationale et révolutionnaire du pouvoir politique aux États-Unis, permets désormais à notre Parti de s'unir avec tous les efforts légitimes pour l’accaparement des formes de pouvoir de l'état aux États-Unis.
Avec l'existence de l'ISA, le travail d'InPDUM permet l'unité avec les programmes pratiques, des tendances anti- coloniales, pro-indépendantistes, reconnaissant cette première étape, comme la première phase de la Révolution africaine qui aura pour résultat la prise du pouvoir d’état et l'unification de l'Afrique, comme étant notre patrie nationale, de même que la nation africaine dispersé(42) à travers le monde.(43)
Le retour de la coalition "Black is back" nous aide à faire avancer le PNRD
Au mois de septembre 2009, moins d’un mois avant la convention de Philadelphie tenue par l'InPDUM, le Parti a joué un grand rôle dans la création et l'établissement de la création de la Coalition "the black is back" pour la Justice Sociale, la Paix et les Réparations (BIB). La coalition a été créée comme un véhicule pour influencer la lutte contre la tentative stratégique et désespérée de l'impérialisme Américain d'essayer de résoudre cette crise en se masquant derrière le visage de Barack Hussein Obama.
The black is back Coalition a initie l'organisation de la première démonstration à l’échelle nationale contre le régime d'Obama à Washington, D.C. Cette démonstration fut également, la seule et la première protestation entièrement pris en charge par une organisation noire sur la politique étrangère et domestique des États-Unis depuis l'élection d'Obama. Cette coalition à servit comme un outil parfait pour avancer les demandes de la révolution africaine nationale et démocratique. Cette demande fut influencée par la participation de notre Parti, adopté puis promu par les membres de la coalition. La participation d'InPDUM dans cette coalition fut un point critique, non pas seulement à cause de l'expérience et de la discipline qu’elle a pu apporter aux efforts de cette coalition, mais aussi parce qu'elle offre un autre moyen à travers par lequel INPDUM peut mettre en avant le PNDR et la lutte pour accéder au pouvoir politique noir ,dans une véritable organisation des forces démocratiques, nationales et révolutionnaires.
La concrétisation du "the black is back "Coalition est une preuve de plus que les idées qui guident le PRND et l’ 'INDPUM sont partagées par de plus en plus d'Africains qui sont quotidiennement éveillés par leurs conditions sociales et dirigés vers l'action politique suite à la crise de l'impérialisme. C'est une preuve de plus que les Africains en provenance de tous les horizons et de vues politiques et idéologiques diverses partagent les suggestions fondamentales mises à jour par le programme d’InPDUM.
Cette réalité de fait est attestée par cet extrait de la résolution Principale prise lors de la Conférence de consolidation du BIB qui s’est tenue au mois de janvier de cette année :
"Notre liste de demande ne se limite pas seulement à l’exigence d’acquérir la paix et la justice sociale qui d’une manière générale peut être conférée au monde en demandant simplement que les ressources qui sont détournées et utilisées pour les guerres impérialiste puissent être utilisées à usage domestique. Nous sommes opposés à l'impérialisme lui-même. Notre existence en tant que coalition marque l'initiation d’une résistance unie contre l'impérialisme. Une résistance qui proclame les intérêts du peuple africain opprimé et exploité aux États-Unis et dans le monde entier.
" Nôtre résistance est une résistance pour le Pain, la Paix et le Pouvoir politique Noir. Évidemment la demande pour le pain inclut l'appelle à l’octroi des emplois qui permet de contribuer au développement de notre communauté et un retour de toutes les ressources volées récemment à notre communauté suite aux actions prises et accompagnées par le gouvernement des États-Unis à la suite des catastrophes Katrina et d'autres régions du Golf, victimes des mêmes systèmes météorologiques.
« Nous voulons une restitution et une réparation pour la fraude d'hypothécaires des subprimes qui ont eu pour résultat l’un des plus grand vol de richesses jamais orchestré par aucun gouvernement américain sur la population africaine depuis l'esclavage. Mais la demande pour le pain signifie aussi une demande pour les réparations, pour toutes les richesses qui nous ont été volées , accumulées dans les caisses de l'impérialisme américain de la période qui caractérise l'esclavage à nos jours.
" La demande pour la paix ne doit pas non plus s’apparenter et être interprétée comme une paix impérialiste, le type de paix que le maître d'esclave peut apprécier pourvu que les esclaves ne résistent pas et que le système d'esclavage reste établit sans contestation. Quand nous disons la paix nous voulons mettre en lumière, cette paix qui s’accompagne d’une justice sociale, une paix qui ne peut s’accomplir que seulement par une résistance féroce sans aucune concession. Cette résistance doit être conçue de sorte qu’elle puisse renverser la relation entre l'opprimé et l'oppresseur.
" Nous voulons le pouvoir politique noir, et l'autodétermination. Et, même si nous avions pu rencontrer certaines différences au sein de cette coalition concernant le sens à donner à cette autodétermination, nous nous accordons tous sur le fait que le sort et l'avenir de notre peuple devraient être déterminés d'une manière indépendante par notre peuple, dont les conditions d'existences sont principalement dues au fait que ce droit démocratique fondamental nous a été confisqué de force par nos oppresseurs ». (45)
La Comité de Solidarité pour le peuple africain : un autre véhicule contre l'impérialisme Nord américain
L’ InPDUM n'est pas le seul véhicule par lequel le Parti avance sa lutte victorieuse contre l'impérialisme américain dans les frontières même des États-Unis. Un composant majeur de l'arsenal du Parti est le Comité de Solidarité pour le peuple africain (APSC), Cette organisation du Parti comprend essentiellement des nord-américains (des blancs).
De plusieurs manières, on peut dire que l’APSC a été ghettoïsé dans le Mouvement Uhuru et sa signification n'est pas pleinement comprise par lui-même ou par le Parti dans un sens plus large. Cette incompréhension émane essentiellement du nationalisme de race et à cause de l'analyse raciale, deux éléments ayant contaminés la structure politique même du mouvement de Libération africain.
Le nationalisme de race a été l’élément le plus influent dans les divers mouvements pour l'autodétermination ou l'indépendance des États-Unis. C’est un nationalisme principalement fondé sur la couleur de peau ou l'identité raciale, dans la plupart des exemples, il efface les problèmes de classe et la prise du pouvoir d’une manière révolutionnaire, et décline la question du type de système social à établir une fois que l’indépendance est acquise.
Dans beaucoup de cas, ce nationalisme de race a empêché ses défenseurs d'établir des alliances et une unité avec des causes non-africaines, sans tenir compte des implications politiques et stratégiques pour la lutte contre l'impérialisme mondial et la libération de notre peuple. Il a aussi permis de temps en temps aux nationalistes qui défendent les paramètres tels que la race de s'unir avec les ennemis de notre peuple et les outils de l'impérialisme, simplement parce qu'ils étaient des africains.
Cependant, ceux qui défendent le nationalisme racial ne sont pas les seules forces qui ont épousées une analyse raciale de notre lutte. Les Assimilationnistes de chaque couleur de peau et de chaque aspiration politique — les aspirants libéraux capitalistes noirs, qui n'ouvrent la bouche que pour dire des conneries avec leurs discours enfantins, les pseudos mouvements blancs marxistes avec leur variante libérale — sont aussi des adeptes de l'analyse raciale.
Même le Parti pour Tout le Peuple Africain pour la Révolution(AAPRP), une organisation étudiante panafricaine issue de la classe moyenne, décrivant notre lutte comme une lutte contre le « racisme » et « l'impérialisme », peut être interprété comme un exemple, d'une forme d'idéalisme et de dualisme philosophique. Alors que pour nous, bien sûr, dans le Parti Socialiste du Peuple Africain, nous avons toujours reconnu le racisme comme un simple étayage idéologique impérialiste. Le racisme est une construction d’idées dans la têtes de gens, les unissant avec les intérêts impérialistes, souvent contre leurs propres intérêts.
C'est une sorte de conscience qui doit son existence à une base économique qui provient du parasitisme ou de "l'accumulation primitive" Nous avons reconnu que la lutte du peuple africain est une lutte pour la conquête de pouvoir politique indépendant. C'est une lutte contre le colonialisme qui, lorsqu’elle sera victorieuse, rendra insignifiante les idées dans la tête de nos oppresseurs nationaux et de nos ennemis de classes.
Pour minimiser l'intervention de la conscience de « race » dans notre Parti et dans le monde dans lequel notre Parti a de l'influence, nous avons toujours tenté de parler à la communauté blanche en général comme étant européenne et comme des citoyens d'un état particulier, par l'appellation généralement utilisée pour cet état.
C’est pour cela que nous préférons designer les " blancs " aux États-Unis comme les Américains du nord, à cause de leur identité avec l'État d'Amérique du Nord. Cela aide à la clarification de notre relation entre nation oppresseur et nation opprimée. De cette manière les choses sont claires , que comme cela a été le cas pour les Vietnamiens et d'autres peuples qui ont dû lutter contre le pouvoir blanc. Cette clarté a permi aux Vietnamiens de développer une stratégie pendant leur lutte de libération nationale pour expulser les occupants coloniaux américains , pouvant ainsi établir une distinction précise entre les Américains du nord et ceux qu'ils ont défini comme " la colonie interne" c’est à dire le peuple africain.
D'autre part, tout comme les « blancs » sont des Européens et des Américains du nord, nous sommes Africains, pas " des noirs" une identité qui efface la lutte pour la libération nationale et la consolidation de l'état-nation africain. Ce concept apporte un apport différent sur la signification politique de notre relation et informe sur l’exactitude de notre lutte pour la libération africaine, l'unification et le socialisme.
Le nationalisme racial limite la capacité de notre mouvement pour définir une base pour l'unité avec quiconque n'étant pas" noir, " alors que l'internationalisme africain est capable de définir notre unité avec n'importe qui sur les termes de notre résolution et de par notre mission anti-impérialiste pour s'unir, libérer et unifier l’Afrique et la nation africaine dispersée sous la direction de la classe ouvrière Africaine.
Le nationalisme racial est fondé sur l'idéalisme philosophique. Il représente une vision du monde bourgeois et impérialiste qui a inventé le concept des races pour faciliter la domination du capitalisme, qui est né comme un système économique mondial et comme un pouvoir blanc. Il est intéressant de noter que beaucoup de défenseurs du nationalisme racial et des assimilationnistes se sont trouvés en unité dans leur soutien pour la campagne présidentielle de Barack Hussein Obama, l’exemple du plus grand désespoir de l’impérialisme, sous la forme d’un pouvoir blanc derrière un visage noir.
Alors que le PSPA peut être fier de par son expérience de lutte acharnée pour la reconnaissance du rôle de la science dans notre combat pour détruire la base idéologique sur laquelle repose la plupart des notions arriérées pour la lutte pour le socialisme et la libération. Nous n'avons pas été nous même, totalement immunisés face aux influences idéologiques et politiques du monde.
De plus, l'attitude impérialiste qui souvent accompagne également les blancs quelquefois même les membres d'APSC en opposition à sa ligne idéologique et en ce qui concerne sa politiques formelle, a nourri le subjectivisme de quelques membres du Parti. Cela a comme effet, que de temps en temps, elle subjugue ou compromet la ligne du Parti parmi les Africains et du Comité de Solidarité pour le peuple africain.
Néanmoins, il doit être clairement déclaré que le Comité pour la solidarité du peuple africain s’est révélé comme une organisation du Parti inégalable . Il nous a fournis une division de travail qui a permis au Parti d’étendre la lutte pour la libération et le socialisme africaine dans les salons et les communautés de la nation oppresseusse de la population blanche. Il n’y que l’aveuglement politique qui peut conduit à refuser de voir cette acquis .
Les camarades du Comité de Solidarité du peuple africain sont bien un acquis stratégique qui a fourni à notre Parti nos cadres les plus héroïques et les plus dévoués. Le Comité de la Solidarité du peuple africain est composé des cadres qui ont été frappés et arrêtés par la police, enlevés puis traumatisés dans des tentatives de « déprogrammation »,ils sont aussi devenues l’objet de la dérision " ceux qui aiment les noirs "» par les groupes de la gauche blanche et ont dû endurer parfois une forme d'excommunication des autres secteurs de la société blanche.
Certains d’entre eux sont de nos vétérans de longue date, les gardiens d'une bonne partie de notre histoire de lutte, tactiques et stratégie. Certains d’entre eux qui furent formés par notre Chairman il y a trente ans, sont jusqu'à nos jours des membres du Comité de Solidarité du Peuple Africain. Leur volonté apparente pour adopter la doctrine de l’internationalisme africain comme leur étant propre, tout endurant les tribulations et poursuivant la lutte conforme à cette acceptation de la vision du monde avancée par le Parti a eu pour résultat le développement d'un groupe bien organisé et solidement-uni par une adhésion sans faille, d’un groupe ayant appris à travailler ensemble et possédant une passion pour l’internationalisme africain et le Parti.
Dans les rangs d'APSC il ya des camarades qui sont restés dans notre mouvement beaucoup plus longtemps qu'une bonne partie des adhérents du Parti. Ce sont des camarades qui souvent sont prêts a recevoir et aussi a s’engagent dans la critique et l'autocritique sévères comme un aspect de leur vie de Parti. Ils ont souffert de l’interruption de leurs propres relations personnelles et, basées sur les exigences du Parti, ils ont accepté d’une manière volontaire des tâches qui les ont forcées de s’établir dans d’autres villes ou états pour accomplir leur travail politique. Ce sont des camarades que l’ attachement politique en tant que défenseur de la doctrine de l’internationaliste africain les a préparés pour la tâche cruciale à venir.
L’élection d'Obama comme président américain est une arme dans les mains de l'oppresseur pour semer plus de confusion encore sur la question de la "race " aux États-Unis. Le fait qu'il a été élu avec un vote substantiel des citoyens de la nation oppresseusse, c’est à dire la population blanche, fut utilisé pour les absoudre, et ainsi de ne pas rendre le gouvernement américain responsable des conditions d'existence sociale dramatiques dans lesquelles vivent les Africains La théorie analytique basée sur la race est une théorie erronée, opportuniste, et sa conclusion sert les intérêts du système qui l’a engendré.
Cependant, l'existence et le travail du Parti à travers L’ APSC permettra au Parti de lutter contre cette explication bourgeoise de la réalité actuelle. L'existence et le travail d'APSC permet au Parti de lutter contre la traîtrise impérialiste d'Obama en tant que pouvoir blanc se cachant derrière un visage noir alors que le comité pour le soutien du peuple africain se présente comme étant notre pouvoir noir avec un visage de blanc .
L’ APSC représente un défi concret au manque de sincérité bourgeois, fournissant l’exemple d'une relation de principe avec les peuples qui luttent pour leur auto-détermination à travers le monde. L’APSC montre la ligne de conduite qui peut conduire à la résolution des contradictions qui séparent les populations blanches du reste du genre humain et les armes nécessaires pour qu’ elles puissent combattre pour le pouvoir noir dans leur propre intérêt.
La population blanche doit prendre parti pour les travailleurs africains et non pour le capitalisme parasitaire
De nos jours les contradictions impérialistes se sont généralisées. Les luttes en cascades successives des peuples opprimées du monde ont modifié avec succès les contours du monde.ces luttes sont la source de la crise de l’impérialisme et la raison pour laquelle l’impérialisme s’engage pour un état de guerre permanent, dénommé comme étant une guerre contre le terrorisme.
Néanmoins, malgré toute la duplicité et les prétentions impérialistes de combattre le terrorisme, la guerre impérialiste est discréditée de plus en plus comme une solution viable. La crise économique et la réponse de l'état colonialiste et bourgeoise a révélé aux plus grands nombres de citoyens de la nation opprimante (Amérique du Nord) le spectacle de l’ anxiété économique et des scandales politiques sans nombres
Les inquiétudes concernant les intérêts propres des citoyens de la nation opprimante sont vraies et palpables. Le problème est que historiquement, la population d'Amérique du Nord s’est toujours trouvée d’ordinaire en accord avec les solutions qui résolvent ses problèmes au détriment de ceux des africains et des autres nations. Ceci est un exemple du pouvoir de la fondation idéologique de l'impérialisme.
Historiquement la classe dirigeante initiatrice et bénéficiaire ultime de cette idéologie (50) l'a utilisé pour promouvoir cette obscène capacité que possède les blancs pour s'unir avec leur propre classe dirigeante et d’une manière opportuniste séparer leurs intérêts bornés et auto proclamés de ceux de la majorité des peuples du monde. Cet opportunisme traditionnel Nord Américain- La tendance à accepter des avantages à court terme pour leur propres intérêts au détriment des intérêts à long terme des masses du monde — ces avantages, ont servi à protéger l'impérialisme en séparant la population Nord Américaine et leur progressistes auto proclames, motives par le self service au préjudice des populations du monde en lutte pour leur libération nationale.
Cependant, durant cette période où tant des contradictions inhérentes au sein du système impérialisme sont dans un état de convergence simultanée, nous avons une bonne occasion, peut-être la plus grande de l'histoire, de gagner un secteur significatif des citoyens de la nation opprimante d'Amérique du Nord en unité avec notre solution révolutionnaire.
Dans une citation de 1920, lors d’une présentation faite par Lénine au Deuxième Congrès du Troisième international communisme Lénine a soulevé la question de l'opportunisme blanc et sa base matérielle avec ces mots : " Pourquoi est –ce que cet opportunisme est-il si fort en Europe de l'Ouest plus que dans notre pays [Russie] ? C'est parce que la culture des pays les plus avancés a été, et est toujours, le résultat d'être capable de vivre au détriment de millions et de millions des peuples opprimés. C'est parce que les capitalistes de ces pays obtiennent beaucoup plus d’avantages (profits) de cette façon qu'ils pourraient en obtenir en pillant les travailleurs de leurs propres pays.
" C'est ces milliers de millions des superprofits qui forment la base de l'opportunisme économique dans le mouvement de classe des travailleurs [blancs] ".
Aujourd'hui, avec les Nord Américains qui subissent la peine sociale et ayant souvent le besoin d y répondre, nous devons mettre à profit leurs souffrances et utiliser leur propre douleur comme le point de départ de notre discussion, les aidant dans ce processus où ils peuvent reconnaître que bien qu'ils ne soient pas accoutumés à ce genres de conditions difficiles, leur douleur n’est pas une douleur spéciale.
Ils doivent arriver à comprendre qu’il y a une douleur qui est née de la nature même d'un système social batti et soutenu par la douleur de l'esclavage, le colonialisme et le génocide commis contre la majorité de la population sur terre. La théorie de l'internationalisme africain doit être enseignée aux peuples américains et européens.
Le Comité de Solidarité du peuple africain est l'arme puissante que nous devons employer dans cette tâche importante. Pour être efficace, il ne faut pas seulement instruire la population d'Amérique du Nord, au sujet des agressions impérialistes contre les Africains et d'autres nations que leurs gouvernements commettent en leur nom. Nous devons développer une capacité à expliquer à la population d'Amérique du Nord la connexion entre sa crise actuelle et la nature même de ce système né de l'esclavage, du colonialisme et du génocide.
Les membres du Comité de la Solidarité du peuple africain doivent devenir des missionnaires, mais dont le rôle serait inversé, emmenant la vraie « civilisation » au monde blanc, la civilisation qui les aidera à se libérer de la superstition de la séparation et de la supériorité raciale par la reconnaissance que leur sort et la possibilité d'un vrai avenir pour eux dépendra de leur volonté à participer à la destruction du dieu déchu d'une suprématie blanche basée sur une relation parasitaire.
Les secteurs aliénés de la population d'Amérique du Nord doivent être amenés à une compréhension scientifique des contradictions dont ils font face. En d'autres termes, nous devons devenir des experts en gagnant les Américains du nord à la solidarité fondée sur la reconnaissance que la solidarité est le seul chemin à mettre en place pour créer un nouveau système qui les libérera de la ségrégation conçue par l’impérialisme pour les séparer du reste du monde, de l'exploitation et des autres contradictions avec lesquelles ils tentent de combattre dans leur isolement imaginaire face au reste du monde
La population blanche doit devenir anticolonialiste comme dans le cadre d’ une procédure d'autodéfense. Tous les américains qui ont soutenus et ont voté pour Obama n’étaient pas nécessairement tous motivés par un opportunisme conscient, cela ne rend pas à l'opportunisme un caractère moins significatif . Quelques Américains ont considéré leur soutien et voté pour Obama comme prenant position dans l’intérêt de la justice et de la réconciliation raciale. Bien qu’étant motivés par la conviction, l'opportunisme « honnête » est le plus dangereux du genre, dans cet exemple c'est aussi un opportunisme qui peut être rectifié grâce à une 'éducation vers le chemin d’une juste justice "raciale ".
Il y a en ce moment beaucoup de mouvements politiques au sein de la population(52) américaine blanche. Un exemple de ce mouvement est le soi-disant Tea party, nommé ainsi par référence à la partie de thé organisé à Boston en 1773.
Ce mouvement avait popularisé la lutte entre l'émergence de la classe capitaliste américaine, liée directement ou indirectement au commerce d’esclaves africains, et l'Empire britannique pour le contrôle de ressources volées aux indigènes du territoire actuellement connu comme étant celui des États-Unis d’ Amérique
. Ce mouvement est éperonné par quelques-uns des secteurs les plus réactionnaires de la population blanche, surtout liés aux divers sections de la classe dirigeante et, d’une certaine manière, à des ramifications avec les parties politiques au pouvoir. Pendant que ces mouvements qui émanent du peuple ont souvent un œil critique, sur les politiques intérieures entreprises par l’administration d Obama et de Bush comme le sauvetage des banques et les profiteurs de Wall Street, il a été caractérisé par les épanchements vocaux de haine raciale, l'anticommunisme et des attaques sur les soi-disant immigrants.
Beaucoup de ces blancs sont composés d’ activistes qui ne se sont jamais engagés dans la vie politique dans le passé. Ce sont des personnes ordinaires qui ont savouré une vie de luxe, des bénéfices acquis par le pillage des peuples opprimés autour du monde qui sont étalés dans leur shopping centers ou d’autres ressources comme le pétrole dans des réservoirs aux États-Unis.
Cependant, la crise née de cette tendance inhérente d'une économie fondée sur un tel parasitisme à tomber en décadence et à pourrir les a forcés à chercher des explications concernant la crise économique, politique et sociale qu’ils sont en train d’endurer en ce moment.
L’A.P.S.C est l'avant-garde du travail du Parti pour expliquer aux secteurs aliénés de la population d'Amérique du Nord la base du chaos qui leur cause autant d’anxiété économique, sociale, et politique. Les Américains du nord, comme la plupart des européens, pensent avoir une idée sur la base des contradictions qu’ils rencontrent, ces suppositions sur l’idée de leur crise émane des fantaisies de leur passé historique sur la source de leur richesse comparative et" la bonne fortune." C'est sur cette fausse fondation idéologique que les démagogues d'Amérique du Nord ont mobilisé les grands secteurs de la population blanche.
Néanmoins, ces richesses qui sont des ressources volées à d'autres, deviennent des ressources de plus en plus difficile à acquérir par le pillage pour qu’ils puissent continuer à approvisionner leurs shoping centers et autres supermarchés. Maintenant, ils doivent payer pour Le pétrolé qu’ils ont arraché de le terre, d’une manière violente, avec des conséquences meurtrières, parce que ce pétrole appartient à quelqu’un d’autre.
Le pillage incessant de nos ressources telles que la bauxite, le cobalt, l'or et le diamant, le cacao, le coton et les vêtements produits à bon marché un prix extrêmement élevé dans les conditions de vie. De par ce fait les luttes combinées pour reprendre le contrôle de nos vies et de nos ressources peuvent être affectée par la capacité des populations américaines et Européenne à continuer à apprécier une économie parasitaire qui exige l’imposition d’une misère globale pour une oasis de bonheur blanc
Ce travail d’édification qui doit être mené par L’A.P.S.C n'est pas facile et ne fournit en aucune mesure de preuve immédiate de succès. Cependant, c'est le seul moyen que l’on peut mettre en avant pour permettre à la population blanche de rompre avec sa culture d’isolement face au reste du monde, pour qu’elle puisse survivre et participer à la construction d’un nouveau monde libéré de l'oppression et de l'exploitation.
C'est un travail qui exige un processus continu d’interventions dans les problèmes qui ont trait à la masse, permettant ainsi une mobilisation de la population blanche pour qu’elle puisse avoir une explication scientifique sur leurs conditions d’existence, comme bénéficiaire de richesses volées et comme victime de la crise parasitaire. Notre succès ultime est garanti par le fait que nous avons les réponses scientifiques qui se confrontent à la réalité des problèmes affectant les blancs et le reste du monde. Tôt ou tard, les blancs, comme tous les autres, seront forcés d’accepter la vérité objective sur cette théorie d’autosuffisance de la bêtise raciale.
L’édition du 29 mars de la revue Newsweek, qui est un journal de la classe dirigeante blanche américaine, citait Clinton en fournissant une description des anxiétés perverses des Nord Américains face à l’administration d’Obama. "Il ya des raisons objectives pour lesquelles tant d’américains sont frustrés,en colere, confus et ont peur" Elaborant sur le conseil a Obama, l'article exposait : “Raconte nous comment est ce que tu pourrais nous conduire en un lieu meilleur et si c’est le cas décrit nous ce lieu. Ne supposant rien; répète le toi-même jusqu’à ce tu sois engourdi. C’est seulement à partir de là que le message commencera à couler"
Cette citation et son interprétation est un bon exemple pour les révolutionnaires d’une manière générale, mais elle est surtout applicable pour le travail de l'APSC. Ceci est le combat auquel ils ont à faire dans notre concurrence avec toutes (54) les forces réactionnaires et les instincts de la population blanche qui s’uniront par intérêt avec l'impérialisme.
L’ APSC est la première arme dans cette lutte durant ces temps critiques quand toutes ces contradictions affectent plusieurs secteurs aliénés de la population américaine en même temps. Ceci n'est pas une tâche facile, mais il ne peut certainement pas être plus difficile que les tâches que nos camarades ont effectuées dans le passé. Cela signifie simplement que nous devrons développer des nouvelles tactiques, stratégies et approches pour ce travail. Mais ceci nécessaire et lorsque ce travail sera fait, nous gagnerons.
L’AAPDEP : un outil contre le développement capitaliste parasitaire
Le Projet d'Autonomisation et de développement pour tous les africains (AAPDEP) est une autre formation du Parti qui a amélioré notre position stratégique. Nous avons toujours beaucoup à apprendre comment faire pour développer cette organisation et mieux utiliser ce développement pour faire avancer notre lutte, mais le travail qui a été réalisé jusqu'à présent à clairement démontré son potentiel.
La problématique de l'impact du développement capitaliste au détriment de l'Afrique et au détriment du peuple africain a toujours été au centre de notre travail révolutionnaire. En effet, c'est la base de notre travail et de notre demande pour une transformation révolutionnaire. Cependant, le développement capitaliste, qui a historiquement extrait les ressources humaines et matérielles d'Afrique, qui a laisse notre peuple disperse, meurtri, et appauvri, ne peut être renversé que par une révolution.
L’AAPDEP est un outil important dans la lutte contre le développement capitaliste parasitaire. Il nous permet d'établir des projets de développement d’autodétermination de libération qui contribueront à corroder le développement capitaliste parasitaire et les structures néocoloniales misent en place pour promouvoir et protéger ce système. L’A.A.P.D.E.P nous permet de nous éloigner de la politique de lamentation du "sous-développement" qui est utilisé pour caractériser nos conditions d'existence en Afrique et ailleurs. AAPDEP promeut et organise des projets autour du développement pour la libération sous une direction et par un processus révolutionnaire.
Cette démarche se conforme à la stratégie du Parti sur la dualité et la contestation du pouvoir, un pouvoir démocratique, national et révolutionnaire du peuple qui est consciemment en concurrence avec le pouvoir d’état existant au service de la classe dirigeante impérialiste.
Au Sierra Leone l’A.A.P.D.E.P a participé dans l’élaboration de plusieurs projets de développement. Nous avons établi et avons complété un programme qui collecte l’eau de pluie pour amener de l'eau potable à la communauté locale, qui souffre comme la plupart de Sierra Léonais des maladies colportées dans des eaux sales , qui est une conséquences d’un manque de purification d’eau.
Nous avons fait un travail préliminaire pour y établir un service médical de première nécessité pour répondre aux conditions de santé terribles, qui ont pour résultat que trois femmes sur cinq meurent pendant l'accouchement dans ce pays. (Plus que le taux publié par les Nations unies qui est de un sur huit)
Actuellement, nous nous apprêtons à collaborer sur un programme d'agriculture qui fournira de la nourriture, des emplois et l’ouverture de quelques commerces sur place. En plus, l’ AAPDEP a permis l’achat d’un moteur de bateau pour aider la communauté de pêcheurs à concurrencer avec les bateaux de pêches étrangers, les flottes impérialistes péchant et surexploitant le littoral au-delà de la capacité des efforts des pêcheurs Sierra-Léonais à atteindre les eaux profondes, car ne possédant pas des bateaux motorisés. Ce projet fournit non seulement du poisson pour la communauté mais contribue aussi à une certaine capacité à permettre à la communauté de vendre le surplus de poisson pour subvenir aux besoins les plus pressantes.
Le caractère du travail fournit par L’AAPDEP n’est pas caritatif. Mais ce n’est pas non plus un travail qui prétend que la solution aux problèmes qui affectent notre peuple en Afrique de l’ouest, se réduit à leur apporter un peu des programmes d’eau potable, d’accès aux soins de santé, d’agriculture et de pêche…
C’est le travail que LAAPDEP est en train d’accomplir sous la direction des forces révolutionnaires de l’Internationale Socialiste en Sierra Leone. C'est exactement l’une des méthodes que nous utilisons pour améliorer l’intégration politique de notre mouvement dans son bras de fer contre les serviteurs néocoloniaux locaux de l'impérialisme. AAPDEP est aussi impliqué dans des projets aux États-Unis, notamment dans l'agriculture urbaine et le jardinage communautaire pour faire face à la crise économique croissante. Le étant Programme également mis en place comme un moyen d'améliorer notre position politique dans la lutte contre le colonialisme. L’essentiel étant que, peu importe que l’on soit, aux États-Unis, au Sierra Leone ou peu importe le lieu dans le monde, nous nous organisions pour résoudre des problèmes et des questions qui affectent notre peuple que les dirigeants sont incapables ou n’ont aucune volonté de les résoudre. Ceci nous aidant à concrétiser le problème d'autonomie révolutionnaire démocratique, en exposant les contradictions du colonialisme capitaliste.
L’AISO gagne les étudiants à Révolution africaine
Le Parti a également consenti des efforts énormes pour construire une aile estudiantine pour notre organisation. L'Organisation des étudiants Internationalistes africaines (AISO) est une aile du parti pour gagner les étudiants africains à s’établir d’une manière permanent vers le chemin de la Révolution.µ
Il est vrai que les étudiants ne constituent pas une classe . Cependant, du fait du processus impérialiste qui avalise la redéfinition du succès selon des paramètres impérialistes, surtout parmi les colonisés et les masses assujetties, cela ne représente absolument pas un phénomène isolé de voir des étudiants africains bourrés d’aspirations bourgeoises dans leurs têtes.
L ‘ AISO doit dès lors être l'arme dans les mains de la classe des travailleurs africains pour confronter les étudiants africains à la réalité pour les transformer en intellectuels révolutionnaires. Ils doivent être influencés par L.A.I.S.O pour refuser les tentatives de la séduction institutionnalisée, qui met en place des efforts continus pour construire un mur de mépris entre les étudiants et la classe ouvrière Africaine, qui constitue pour la plupart des cas l’essentiel de leurs voisins, leurs amis ou même leurs familles.
Les étudiants africains doivent se rendre compte que leur présence dans les institutions académiques est le résultat de concessions aux combats sanglants de la classe ouvrière pour l'accès à ce qu'a été supposé être un espace créé pour l'avancement de notre communauté toute entière , et non pas un outil de développement social pour un petit nombre choisi des gens.
Il y a plusieurs organisations d’étudiants africains dans les campus à travers les États-Unis, beaucoup d'entre-deux devant leur existence comme une conséquence des luttes des années 60. La plupart de ces étudiants ou organisations estudiantines sont impliqués dans des activités sans importance et quelquefois même décadentes. Ces groupes fonctionnent aussi comme des " syndicats d'entreprise "ou comme des bras de l'administration institutionnelle.
(56)Dans le meilleurs des cas ils s'impliquent dans des réformes mineures, souvent mises en place pour améliorer leurs propres conditions en tant qu’étudiants. Ils sont pour la plupart engagés dans des activités culturelles qui ont trait à l’Afrique — et même quelquefois des formations ou expressions mystiques —qui ne mènent nulle part. Ou, ils expriment leur militantisme selon une auto définition en termes de "blackness " en sponsorisant des performers, dont certains sont des conférenciers politiques dans leurs universités. Dans presque chaque cas, quand ces étudiants obtiennent leur diplômes et quittent leurs campus pour d’autres raisons, ce départ marque aussi la fin de leur activisme politique.
L’ AISO est l’outil du Parti pour gagner les étudiants à notre Révolution. C'est notre façon de prendre comme base, les universités, les collèges et même les écoles secondaires, où des milliers d'étudiants africains cherchent des réponses aux problèmes qui confrontent notre communauté africaine et le monde. L’AISO est le moyen mis en avant par le parti pour contester l'idéologie bourgeoise dans les centres même de production et de reproduction d'idées colonialistes bourgeoises et les gens qui représentent leurs pensées. Le système éducatif des États-Unis est une arme majeure utilisée pour miner la conscience révolutionnaire de notre peuple. C'est un système qui suppose en lui-même, cette tâche qui n’apparait pas trop subtile de " civiliser" les étudiants africains.
C'est un système qui est fondé sur la supposition que les étudiants africains sont des simples "tonneaux" vides, n'amenant pas d'histoire ou de culture digne de définir leur propre processus éducatif, en attente d’être remplie d’une "connaissance " coloniale blanche. Ceci a pour résultat une résistance instinctive aux idées nouvelles par la plupart des étudiants africains surtout à l’école moyenne et dans les écoles secondaires, la criminalisation de beaucoup d’entre eux et un processus d’adhésion d’ âmes timides et malléables , choisis comme simple exécutants futurs de fonctions néocoloniales contre les intérêts du peuple Africain et les autres peuples opprimés.
Ce processus d’approbation continue lors des études supérieures, où les étudiants sont confrontés à des attaques idéologiques intensives . Il se heurte cependant à un renversement en règle de politiques gagnées par notre mouvement pendant les moments les plus intenses de notre résistance qui a ouvert les portes des universités et des écoles supérieures au plus grand nombre d’étudiants africains et colonisés. L'attaque principale sur les étudiants demeure cependant le coût sans cesse faramineux des frais d’inscriptions qui sert à écarter une grande proportion d’ étudiants africains de l’accès au savoir Cela permettant à une éducation coloniale, principalement ouverte à une infime partie d’éléments élitistes de la population africaine d y accéder.
Il parait évident, que les organisateurs d'AISO ne seront pas épargnés par un manque de problèmes autour duquel, ils devront aiguiser leur capacité de lutte et organiser les étudiants et leurs parents en tant que membres et supporters d'AISO et de la Révolution. L’AISO peut tourner transformer les campus en champs de batailles idéologiques et politiques qui auront une portée significative au-delà des campus. De telles luttes durant la période de vie des étudiants peuvent servir à former et à développer une conscience Internationaliste, africaine et militante pour beaucoup d'entre eux d’une manière permanente.
Les campus fourniront à notre Parti une base prête d’africains dont apriori les efforts seront essentiellement, des efforts intellectuelles. Étant ainsi des Africains ouvert aux nouvelles idées et recourant rapidement à la capacité à traiter et à développer des idées.
En construisant l’ AISO nous assurons à la Révolution un flux continu de recrues révolutionnaires gagnés aux idées de la Révolution et possédant une plus grande capacité d’améliorer et de transmettre la diffusion de ces idées révolutionnaires. Nous élèverons immédiatement le niveau de discussion politique dans notre Parti et dans le mouvement d’une manière générale.
Cependant, notre travail pour consolider L’ AISO laisse à désirer et nous devons considérer ceci comme l’un des problèmes sérieux à résoudre. Notre Cinquième Congrès du Parti doit contribuer hautement à notre habilité à résoudre cette contradiction d’une manière effective.
L’Église africaine de rédemption : la réponse du Parti face à l'idéalisme religieux
Le Parti travaille actuellement pour apporter une réponse efficace à l'idéalisme religieux apparent et croissant dans nos communautés colonisées et opprimées aux États-Unis mais également à travers le monde. Alors qu’il n’ y a pas une claire distinction de l’impact que cet idéalisme religieux a sur les secteurs les plus dynamiques de notre communauté dans ce pays, l'influence négative d'interprétations de la direction religieuse réactionnaire qui est d'ordinaire activement ou passivement connectée avec les classes dirigeantes de ce pays est indéniable.
Sur le Continent Africain et dans les communautés africaines en Europe, surtout parmi les expatriés africains qui se sont récemment installés en Europe(59), les églises massives grandissent quotidiennement, remplies de pauvres et de gens opprimés à qui on enseigne que leur souffrance terrestre sera récompensé par une vie après la mort.
Le Parti socialiste du peuple africain est un parti dont la philosophie est enracinée dans le matérialisme philosophique. Nous sommes des matérialistes, un point , c’est tout . Ceci est vrai malgré le fait qu'il y a des idéalistes philosophiques dans nos rangs — certains le sont en privé — alors que d'autres sont des matérialistes inconsistants. Notre travail est de faire adhérer les Africains à une théorie scientifique qui les éloigne de la superstition, surtout de la superstition religieuse, qui a comme vocation de sous-estimer la confiance humaine dans notre capacité à contrôler nos propres vies et l'avenir de notre peuple et de notre Continent.
Cependant, en tant que matérialistes nous reconnaissons l'influence prépondérante de la religion dans ce monde et nous sommes résolus à convaincre le plus grand nombre de monde possible à notre idéal pour la Révolution. Non seulement nous devons tenter de gagner un chrétien ou un musulman ou quelque autre adhérent d’une quelconque religion à notre idéal de Révolution, mais nous voyons cela comme part de notre responsabilité de les convaincre. Ce principe est conforme à notre reconnaissance de la lutte démocratique, nationale et révolutionnaire comme la première étape de la Révolution qui exigera la participation consciente de la population qui reconnait l’aspect démocratique, national, et révolutionnaire de notre lutte , y compris les personnes religieuses et groupes de tendances diverses.
C'est dans ce contexte que nous, qui défendons le matérialisme historique, regardons de près à la possibilité de mettre en place une église de rédemption pour les africains, c’est à dire une institution œcuménique, une institution ouverte à tous ceux qui adhèrent à des concepts et convictions religieuses. Cette démarche n’étant pas une tentative d’attirer les Africains à la religion mais plutôt une tentative pour gagner les religieux à la révolution.
Nous parlons ici d'une institution qui pourrait fournir une base religieuse pour gagner notre Révolution. Une institution capable de lutter contre les autres institutions et interprétations religieuses qui justifient l'impérialisme et notre oppression et cette institution attaquerait les autres institutions religieuses qui servent de cachette pour ceux qui les utilisent comme excuse pour ne pas assumer leur responsabilité pour l'avenir de leurs enfants, leur classe et leur nation opprimée et dispersée.
Il y a eu depuis un certain temps des discussions concernant cette problématique au sein du Parti. Notre problème reste dans le fait que ces Africains dans nos rangs qui mèneraient l’effort de bâtir cette église, sont des idéalistes philosophiques et sont malgré tous des individus qui s’accrochent à la conviction religieuse. Le Cinquième Congrès du Parti devrait nous fournir une réponse à la question comment est-ce que le Parti peut atteindre et maintenir une organisation des églises sous sa discipline, pour que le résultat nous permette d'amener le religieux dans la Révolution et non simplement créer un processus visant à « blackeniser » l'idéalisme religieux qui serve à miner la révolution.
Influencer et organiser le travail africain
C’est aussi avec espoir, qu’en cette période le Parti atteindra une plus grande influence dans les syndicats de travailleurs, surtout dans ceux où la représentation des travailleurs noirs est la plus significative en termes de nombre. Des lors que nous reconnaissons que dans une économie mondiale capitaliste tous les travailleurs sont exploités au niveau de la production, ceci a des implications différentes pour les travailleurs des pays dont la population et les ressources ont constituées " l'accumulation primitive " ou le commencement du système capitaliste en lui-même . L " l'accumulation primitive, " qui se compose des pays et des continents entiers et tout ce qui est produit au sein même de ces pays et continents provenant de l'asservissement et la dispersion des Africains en Afrique et continuant à opérer mondialement par le colonialisme et le néocolonialisme, est dissimulé par la production capitaliste au point de production.
Ni les travailleurs ou même les économistes impérialistes ne peuvent reconnaître la relation entre l'extraction brutale de coltan à l’ occasion de la guerre de pillage qui déchire le Congo, et le fait d’avoir des emplois à la Silicon Valley en Californie permettant la production des ordinateurs bons marchés commercialisables à travers les États-Unis et aux quatre coins du monde . Ils ne reconnaissent pas la relation entre l'extraction de la bauxite des mines de Guyana et de Guinée-Conakry , la perte concomitante de souveraineté et de la liberté, les emplois créés aux États-Unis, au Canada et ailleurs dans le monde occidental et leur capacités à faire des course au supermarché local pour l’achat de produits a base d’ 'aluminium , vendus à bon marché .
De même, l'Africain, le Mexicain et les autres travailleurs aux États-Unis, et également les travailleurs domestiques colonisés dans les autres parties du monde Européen, 'exploités au point de production comme en tant que travailleurs, souffrent de la brutalité de la domination coloniale qui ne peut pas être résolue en luttant simplement pour récupérer la perte de valeur volée au niveau de production.
La nôtre est une lutte pour notre libération comme un seul peuple et une seule nation dispersée et captive, dont la patrie nationale fournit du fourrage pour la production capitaliste qui nourrit les capitalistes et tous les bénéficiaires qui ont permis et permettent le développement du capitalisme.
Notre tâche est de gagner les travailleurs africains à une conscience d’eux-mêmes en tant que travailleurs qui ne reçoivent jamais la valeur de leur travail et souvent même pas la valeur nécessaire pour reproduire la vraie vie et la capacité à travailler.
En plus d'instruire les travailleurs au sujet de ce vol de la valeur qui va faire que le bourgeois continue à s’enrichir au détriment des travailleurs, en tant qu’africains, les travailleurs noirs doivent être amenés à la compréhension que c'est notre oppression coloniale comme peuple qui fait rend cette exploitation possible ; que c'est notre expérience face à la baïonnette qui a créé les conditions pour l'exploitation des travailleurs de la nation d'oppresseurs au point de production.
Donc, les travailleurs africains doivent être amenés à la conscience de leur tâche pour mener la lutte contre notre oppression nationale comme une nécessité stratégique pour l'émancipation du travailleur africain et l'élévation du travailleur africain à la position de la classe dirigeante pour une Afrique libérée et unie avec son peuple dispersée dans le monde.
À travers l’internationalisme socialiste africain, le Parti s’est commis à mettre en place un syndicat africain international qui aurait pour tâche, d’obtenir des concessions face aux patrons où les ouvriers noirs sont employés, dans les secteurs simples et formels des économies où ils travaillent.
Cependant, la plus grande tâche de notre travail d’organisation sera d’apporter la science révolutionnaire à la lutte des travailleurs et les aider à se placer dans une position leur permettant de combattre la classe bourgeoise actuelle qui gouverne et renverser l'état capitaliste, dans un processus ou eux-mêmes en tant que travailleurs, deviendront la nouvelle classe dirigeante dans une société socialiste. Ceci est notre tâche principale, c’est-à-dire, travailler ici aux États-Unis avec les ouvriers, alors que nous avons une récente histoire de plusieurs années de travailler intermittemment avec le travail africain organisé aux États-Unis, ce travail n'a jamais eu une signification stratégique pour notre Parti. Cela doit changer et avec espoir nous sommes la courbe pour contribuer à ce changement.
Le parti doit adresser le problème d'incarcération massive des africains
Le Cinquième Congrès du Parti doit se résoudre à rétablir l'Organisation nationale de Prison Africaine (ANPO) ou quelque autre véhicule organisationnel similaire qui peut intervenir dans cette problématique critique de l'incarcération massive du peuple africain aux États-Unis. En 1979 le Parti a organisé (ANPO) comme une réponse à cet assaut non masqué et brutal sur les droits démocratiques et l'intégrité de notre communauté colonisée. Les contradictions internes dans le Parti, y compris un manque de capacité pour une direction consistante dans l'ANPO, a conduit l'organisation à une véritable mort avant son développement. Aujourd'hui, avec une population carcérale de plus de 2,3 million d’individus dans les prisons, les États-Unis sont de loin la nation qui possède la plus grande population carcérale du monde, surclassant la population carcérale chinoise de plus d’un million d’individus incarcérés. L’une des raisons les plus évidentes que l’on peut avancer pour ce constat est la présence massive d'Africains et d'autres sujets antérieurement colonisés. Les Africains, qui selon le recensement américain représentent seulement 13 pourcent de la population des États-Unis, ainsi les noirs totalisent à eux seuls au moins la moitié d’individus incarcérés en prison aux États-Unis.
Les explications déformées au sujet de l’importance de taux d'incarcération des africains incluent de fausses raisons telles que le dysfonctionnement familial et l’appartenances à des communautés pathologiques, la faiblesse de l’ ’économie dans les communautés à forte concentration africaine, de compétences de travail inadéquates, etc…
Cependant, toutes ces formes d’ explications ne reconnaissent pas qu'historiquement on a toujours subi une certaine forme d'incarcération qui nous a préjudicié depuis que nous avons été amenés sur les rives des États-Unis comme des captifs asservis. Même à la fin de l’ 'asservissement formel de notre peuple, le 13e amendement à la Constitution américaine, passé au Congrès au mois de janvier 1865, a servi comme couverture " démocratique "pour notre asservissement continué par l'usage de la prison, en tant qu’institution de confinement envers notre peuple sous ces mots : « Ni l'esclavage , ni la servitude involontaire, sauf comme une punition pour le crime que dont la partie aura été reconnue coupable, existera dûment aux États-Unis, à n'importe quel lieu soumis à leur juridiction ."
La vraie mesure de la signification de ces mots pour les Africains est que la prison doit être vue dans l'implémentation poste-esclavage des détenus- à- loués à travers le Sud. Le système "des détenus- à- louer » était caractérisé comme "pire que l'esclavage " c’était une pratique abominable ou les Africains démunis de tout moyen de survie, étaient reconnus coupable, souvent contre des charges imaginées ou inventées à leur encontre, sur les plantations d'anciens propriétaires d'esclaves et de sociétés commerciales et de mines américaines.
Être condamné comme « détenus- à- louer » était considéré comme étant une chose pire que l'esclavage parce que contrairement à la configuration ou l’on se trouve en présence de propriétaires d'esclaves despotiques et cruels qui ont un enjeu dans la préservation de leur propriété privé " . La personne africaine . , « le détenu africain était la propriété de l'état et le dégénéré à qui 'il a été loué n’a aucune inquiétude en ce qui concerne sa sécurité ou même son bien-être. Le slogan de bail de détenu était "Un meurt, prends en un autre ".
En plus d'être assujetti au plus dangereux, éreintant, sale travail sans dignité, la torture était un sport qui était ordinairement pratiqué contre Africains emprisonnés.
Quand le système de "des détenus- à- louer " prit fin après presque 100 longues années, des prisons spéciales qui ont copié le système de plantation d'esclavage ont été utilisées à travers le Sud pour contrôler la population africaine colonisée et extorquer plus de labeur servile africain. Les prisons comme Atmore-Holman et Parchman à l'Alabama et dans le Mississippi, Raiford et Angola en Florida et Louisiane sont devenus des modèles pour le système de prison à travers l’Amérique.
Les prisons sont de nos jours des centres de meurtre, oú les viols et les autres formes de violence sont tolérés et encouragés à travers le système de prison comme un moyen de bestialisassion et de contrôle de prisonniers et de la population Africaine en général. Les Unités spéciales de Logement (SHU) qui utilisent la privation sensorielle et des techniques de manipulations des ’esprits sont gratuitement utilisées en tant que moyens de torture.
Alors que le système carcéral entier est une forme d'oppression de classe, il a un caractère spécial aux États-Unis qui 'est fortement influencé par son usage comme un outil de contrôle des africains, des mexicains et d’autres sujets coloniaux. C'est l'usage de prisons comme un outil de contrôle colonial — son usage pour contrôler les autres — qui fait sa tradition sanglante et sa pratique acceptable aux citoyens de nation oppresseusse, bien que les blancs qui y sont emprisonnés pour des durées moindres et des fréquences peu élevées pour des "offenses "similaires expérimentent aussi des mesures de brutalité dans les prisons comme une forme d'oppression de la classe.
Nous sommes des captifs et une population colonisée qui n'a jamais connu des vraies mesures de liberté depuis notre séjour aux États-Unis. Nous considérons tous les Africains emprisonné aux États-Unis comme étant des prisonniers politiques. Parce que le colonialisme prive un peuple dépendant de son accès à l'autodétermination, la relation entre le colon et le colonisé est illégitime, en dépit des efforts du colon de peindre son oppression dans des termes démocratiques. Ceci signifie que tous les Africains qui violent les lois coloniales des États-Unis, sont, en fait, entrain de violer une relation illégitime qui a été imposée à notre communauté entière avec le fusil à la main ou par quelque autre forme de violence tortionnaire. C'est cette réalité qui fait des prisonniers africains, des prisonniers politiques détenus dans les prisons américaines.
En addition aux prisonniers politiques africains ordinaires, nous avons ceux dont nous appelons les prisonniers politiques inconscients " . Les prisons américaines sont remplies des prisonniers politiques « conscients », ceux qui ont été emprisonnés à cause des actes de résistance ou qui, pendant leur détention ont été pénalisé pour des actes de résistance. Ceux-ci sont des hommes et des femmes qui moisissent dans les cellules de prison, en plus de tous ceux qui sont emprisonnés à cause des machinations colonialistes communes à notre expérience comme les sujets coloniaux.
L'usage de la peine de mort est une autre inquiétude que nous devons affronter lorsque l’on s’attaque aux problèmes des africains en prison. Ce n'est pas un hasard que les états avec la plus haute fréquence d’exécution de la peine de mort sont ceux-là même qui possèdent le plus haut taux de concentrations (65) d’ Africains et les autres communautés colonisés.
La peine de mort est un autre outil vicieux d'oppression de classe qui s’applique contre les sujets coloniaux, surtout contre les africains. L'opposition à la peine de mort doit être une planche définissant notre travail anti-prison.
Nous devons construire une organisation contre l’emprisonnement qui prendra à charge les problèmes des prisonniers politiques de même que ceux d’autres qui sont injustement emprisonnés selon les lois coloniales basés sur l’appartenance de la classe.
Mais , chose toute aussi importante , nous devons construire une organisation contre les prisons qui attaquera cette institution dans son ensemble comme un outil d'oppression coloniale. Notre peuple et le monde doivent être amenés à comprendre que les prisons américaines sont des organisations méprisables, qui encouragent la torture massive et une brutalité inhumaine. C’est un système qui génère plusieurs milliards de dollars au profit d’ industries coloniales fonctionnant comme un stimulus économique pour la population blanche depuis des nombreuses années.
L'association contre l’emprisonnement qui sera établie par notre Parti doit mettre en avant que le vrai crime est l’existence de l’Amérique en lui-même et non pas les victimes de ce pays, victimes qui pourrissent dans des camps de concentration qui sont ces prisons coloniaux.
Nous devons entreprendre tous les efforts significatifs et non-opportunistes pour réformer le système de prison pour le mener au soulagement immédiat des ceux qui croupissent entre ses mains. Cependant, notre tâche principale doit être de permettre l’ouverture des portes de cellules et libération de notre communauté de cette forme de terreur coloniale. Nous devons nous opposer au système de prison avec toute notre force. Nous devons implanter dans la tête de notre communauté une haine viscérale du système carcérale qui rendra la tâche impossible à l'état colonial de maintenir cette institution d’avoir un succès effectif contre notre communauté et notre lutte.
Nous devons nous souvenir aussi que c’est parce la prison est une forme extrêmement concentrée de la lutte des classes et de l’oppression nationale, qu’il se prête facilement à un accomplissement de conscience révolutionnaire parmi ses victimes. Les prisons doivent être reconnues comme bases critiques pour le recrutement dans nos rangs pour la lutte révolutionnaire, et notre travail organisationnel contre l’incarcération doit avoir le recrutement comme son objet primordial. Derrière les murs de prison sont détenus une population stationnaire, extrêmement concentrée et qui sont des étudiants potentiels de la révolution qui doivent être transformés en révolutionnaires anticoloniaux d’une résistance africaine consciente.
Officialiser la direction des femmes africaines
Notre Parti a toujours cru à l'égalité de l’homme et de la femme africaine et a toujours soutenu le leadership des femmes dans notre Parti et dans notre Révolution. Pendant des années notre position sur la question de la femme dans notre Parti et dans le monde a été résumée dans notre plateforme avec ces mots : « Nous voulons la fin à l'oppression politique et sociale et de l'exploitation économique des femmes africaines. Nous croyons en l'absolu, en l'égalité sans équivoque, politique, social et économique de femmes et des hommes africaines. Nous croyons qu'un test fondamental d’un caractère progressif ou révolutionnaire de n'importe quelle organisation, n'importe quel parti, de n'importe quel mouvement ou n'importe quelle société , ne peut que confirmer son engagement, dans la pratique, de lutte pour la destruction de l'oppression spéciale des femmes et l'élévation des femmes à leur place légitime comme des partenaires égaux et des dirigeantes dans le mouvement de mise en avant du développement de la société humaine "
Notre engagement sur la question du rôle de la femme dans la société a toujours été reflété par la direction de notre Parti, où nos femmes , historiquement , ont toujours été bien représentées et même quelquefois dans la majorité. Toutefois, nous n'avons jamais structuré notre Parti ou notre travail d’une manière à garantir que les inquiétudes et les problèmes qui sont (en ordre critique) pour le progrès et la protection de la femme puissent toujours être considérés et avancé comme un aspect naturel de la totalité de notre travail.
Je ne parle pas ici du féminisme, qui est une philosophie bourgeoise mettant en avant une analyse biologique qui liquide ou minimise les problèmes d'exploitation de la classe et d'oppression nationale. Nous reconnaissons qu'il n’existe vraiment pas une telle chose comme la femme en général, qu'il y a une distinction énorme entre les femmes de ceux qui possède des esclaves de la nation des oppresseurs et les femmes des nations opprimée asservies. Toutes données disponibles, sociales et économiques révèlent qu’alors qu'il existe des contradictions entre les hommes et les femmes dans les nations colonisatrices, il y a des contradictions qui se jouent sur le piédestal de l'oppression de la nation colonisée ou opprimée.
La vérité est que la nation qui opprime peut résoudre et résout des contradictions fondamentales entre les hommes et les femmes de la nation 'opprimante au détriment du peuple entier de la nation opprimée. Les femmes d'Amérique du Nord gagnent le " droit" d’occuper des positions éminents dans les forces d'armées de la nation opprimante qui assassinent actuellement les hommes, les femmes et les enfants partout dans le monde, surtout dans le Moyen-Orient et dans les opérations de police dans les quartiers latino-américains et des colonies domestiques africaines des États-Unis.
Mais les femmes africaines, qui portent souvent le poids des assauts de notre entière communauté, subissent l'enfer. C’est, elles qui souffrent d'humiliation et de dégradation vicieuses associées à la définition, de toutes les femmes qui endurent la dureté des règles bourgeoises .Et les femmes africaines souffrent aussi de la conséquence d'appartenir à une nation opprimée qui est définie comme bestiale et inhumaine par la classe dirigeante des nations opprimantes.
En plus, en tant que femmes d'une nation opprimée dont la valeur du travail est extraite au détriment de la capacité de la nation opprimée pour produire et reproduire la vie réelle, les femmes et les filles africaines dans la plupart des lieux où elle se retrouvent sont réduit à l’État de bêtes portant le fardeau de la lutte pour leur propre survie et de leurs enfants et leurs familles.
Les femmes et les filles africaines qui portent des lourdes charges sur leurs têtes en marchant des kilomètres, quelquefois avec le bois à brûler qu'elles devront utiliser ensuite pour cuisiner pour leurs familles. Réalité commune apercevable sur le Continent africain dans son entièreté. Les femmes et les filles qui portent des seaux d'eau équilibrée avec tout le poids sur leurs épaules après avoir marché toute la journée pour se le procurer, est une vision assez iconique , consigné au statut de carte postale, mental et inanimé qui réduit le sens de la brutalité associée avec un travail aussi cruel.
Le succès de la classe dirigeante blanche et de l'état colonial dans son entreprise de cassure de la forme de famille monogame qui fut colonialement- imposée a eu pour résultat une énorme concentration de logements sociaux et des autres communautés avec l’apparition des ménages dirigés par les femmes Africaines comme parents unique , abandonnées à se défendre elles mêmes ainsi que leurs enfants.
L’assistance et les autres soi-disant agences de sécurités sociales qui fournissent l'« aide » aux familles le font en stipulant que la femme ne peut recevoir cette assistance que s’il n’ya pas la présence de l’homme au sein du foyer familial. Cette « aide » de l'état colonial, aidé par l'incarcération massive d'hommes africains, mène non seulement les femmes à diriger toute seules les ménages, mais crée tout un tas contradictions artificielles entre les hommes et les femmes africains sur une situation déjà précaire.
Les femmes africaines bien trop souvent voient leurs enfants enlevés par les agents directs de l'état bourgeois aux États-Unis, où dans la plupart des cas ces enfants deviennent comme des biens de vente, soit pour l’adoption, soit comme des prisonniers juvénils. Ou, il y a l'enlèvement indirect de ces enfants par l’état , par des célébrités ou par des agences blanches dont les actions sont caractérisées comme de la bienveillance caritative
Les hommes dans nos communautés opprimées quelques fois aussi commettent des actes des brutalités horribles envers la femme africaine. Les viols, le tabassage et même les meurtres de femmes ne sont pas rares et souvent sont aussi regardés avec une approbation macho. Ce sont là des contradictions de la violence horizontale qui exige une réponse de la part de notre Parti.
Ce sont des contradictions qui découlent de la supposition bourgeoise Européenne qui se base sur le postulat que la femme est la propriété de l’homme. Ce sont des contradictions qui sont hautement influencées par la réalité de la propriété privée bourgeoise qui repose sur la fondation historique, de la possession d’africains , c'est-à-dire de nous-mêmes , comme, la propriété privée primaire ou primitive qui a mis au monde le système capitaliste. Ce sont des contradictions provoquées et enflammées par la perturbation impérialiste de la vie africaine et son remplacement par la formation synthétique que constitue la société coloniale.
Les femmes africaines se trouvent aussi enfermées dans des pratiques sociales dégradantes et rétrogradantes qui sont supposées découler du poids de la culture. La mutilation génitale est l’un des plus évidentes de ces pratiques. Alors qu'il y a un débat sur la question de savoir si cette pratique a été introduite en Afrique par les Arabes ou les autres forces externes, le fait est que la mutilation génitale est une méthode brutale utilisée dans la tentative de garantir les droits d'héritage aux mâles en limitant la liberté sexuelle des femmes.
Les notions arriérées du travail de "l’hommes et de la femme " limite aussi les femmes. Pendant qu’une certaine différenciation pouvait être prise en compte, le fait que la technologie a éliminé une bonne partie de telle différenciation qui était souvent fondé sur la force physique.
Aujourd'hui, quand le travail est fait par les ordinateurs ou le tracteur motorisé, il y n’ presque plus de place pour les justifications qui tentent d'empêcher les femmes de participer à une bonne partie du processus de production en se référant à des différences physiques.
Cela signifie que là où la technologie nous a été refusée à cause de la domination impérialiste, nous devons comprendre que la lutte pour la technologie est une partie de la lutte pour l'émancipation de la femme africaine. De même, la technologie qui facilite la participation accrue des femmes dans la main-d’œuvre, contribue à l'égalisation des hommes et des femmes dans la participation du travail de ménage, précédemment catégorisé comme le travail des femmes.
Notre Parti doit organiser une lutte sérieuse contre les conditions lamentables qu’endurent les femmes africaines. Ceci inclut les attitudes qui affectent aussi bien les hommes (que les femmes), qui se sont abonnées à la notion que les femmes sont incapables de diriger ou que la mesure de la valeur d'un homme se trouve dans sa capacité à opprimer des femmes.
Je propose que la Constitution du Parti soit modifiée pour créer, une commission des femmes et qu’elle soit reconnue comme une position permanente dans la direction du Parti. Ceci en plus de la position des femme dans l’ histoire de notre organisation, celle -ci ayant toujours occupé une position de direction dans le Parti selon ses diverses capacités Ce nouveau statut est aussi différent du concept de leadership dualiste qui comprend l’homme et la femme. La responsabilité de cette commission des femmes serait la représentation des intérêts des femmes africaines. Cette commission aurait pour rôle d'organiser les femmes pour qu’elles puissent remplir leurs rôles en tant que révolutionnaires avec pour tâche d’aider à déterminer l'avenir des femmes dans une participation organisée et pleinement consciente en définissant et en créant cet avenir.
Un tel projet pour cette commission pourrait être l' Organisation Nationale des Femmes Africaines(ANWO). ANWO pourrait devenir une organisation puissante pour les femmes africaines qui sont constamment attaquées par une myriade de contradiction particulières à la femme africaine. Cette organisation pourrait devenir une association puissante pour la femme africaine qui en aura besoin pour affronter l’ exploitation et l’ oppression. Cela permettra au parti d’avoir une réserve pour la révolution à travers laquelle, notre théorie aidera la femme africaine à reconnaitre la contradiction universelle à laquelle notre peuple est confronté et la notion de classe qui se situe dans la contradiction spécifique qu’elle rencontre en tant que femme.
Résoudre le problème du recrutement
L'un des secteurs du travail du Parti qui a été caractérisé par une grande inaptitude est celui du recrutement. Nous avons toujours accepté le fait que par sa définition en tant qu’une organisation du détachement avancé de notre classe, le Parti socialiste du peuple africain n'est pas une organisation de masses. Cependant ceci ne devrait pas signifier que nous ne devrions pas utiliser tous les moyens pour gonfler les rangs de notre Parti. Le fait que nous sommes une organisation qui ne réunit que des cadres ne devrait pas être utilisée comme une excuse dans notre échec à recruter le plus grand nombre possible de membres de qualité dans notre Parti.
La crise actuelle de l'impérialisme a eu pour résultat qu’un nombre grandissant d'Africains cherchent à adhérer dans le Parti ou à être en relation avec le mouvement sous la direction du parti D'autres qui cherchaient l'adhésion au Parti ne connaissait même pas notre existence ou ignoraient qu'ils pouvaient joindre le Parti. Ces deux lacunes sont des contradictions qui doivent être rectifiées dans l’immédiat.
Le fait est que nous n'avons pas une stratégie de recrutement viable et dynamique. Pendant que la plupart d'entre nous déplorent un manque de forces nécessaires pour le travail à accomplir, nous n'avons pas établi une stratégie pour résoudre cette crise pour ramener plus de forces dans le Parti.
Dans la plupart des cas, nous recourons à surcharger de travail la poignée des vétérans et autres forces expérimentées, chose, qui a tendance à limiter leur capacité à exécuter les tâches à lesquelles ils sont assignés. Ce Congrès doit changer cela. Nous devons faire du recrutement une responsabilité aussi importante et l’organiser comme faisant de notre travail au même niveau que toute autre responsabilité du parti.
Une tentative pour garantir que le recrutement soit le centre d’intérêt du Parti a été de placer ce sujet dans notre programme standard du Parti pour qu’à chaque réunion puisse être débattu ce problème récurrent. La problématique du recrutement doit être mise constamment à l’ordre du jour du programme de nos réunions régulières, mais sa position doit être changée pour refléter le sérieux de la question. Actuellement le recrutement est le dernier point abordé lors de nos réunions. Cela veut dire que lorsque les réunions durent trop longtemps, que la question du recrutement est ajourné, alors qu’occasionnellement ce point est simplement soulevé sans beaucoup de prévoyance.
Je suggère que le problème de recrutement prenne une place beaucoup plus proéminante dans notre programme, sous l’appellation « les plus Importantes Campagnes Générales du Parti ». Cela signifie que chaque organisation du Parti à chaque niveau est obligée de développer un projet d'action pour le recrutement dans le Parti et le mouvement peu importe où qu'ils soient localisés. L’importance du recrutement exige une discussion minutieuse du problème en lieu et place de l’attention superficielle qu'il reçoit de nos jours.
Bien que nous exigions une approche scientifique à toutes les autres questions, nous nous refusons de faire de même avec la question du recrutement. Ceci est vrai malgré le cri récurrent de nos dirigeants et de nos comités, insistant sur le trop peu de membres pour effectuer le travail. La crise du sous nombre pour pouvoir s’accommoder du niveau croissant et de la complexité de notre travail n'est pas quelque chose qui reçoit une attention particulière de la part des dirigeants du Parti et du mouvement. Ceci doit changer. Ceci doit changer parce qu'il est nécessaire que cela change pour conduire à bien notre travail parce que la crise de l'impérialisme s’exprime lui-même en partie par les nombres grandissants de gens, Africains et autrement, qui nous approchent avec un désir de rejoindre notre mouvement et/ou le Parti.
À travers les États-Unis et dans une bonne partie du monde, les Africains sont dans un état permanent de résistance. En effet la jeunesse africaine affirme cette réalité, de se tenir dans une posture qui est celle de la résistance. La manière rebelle qu’ils ont de porter leurs vêtements, leur position perpétuelle de défi et d'opposition uniforme aux diverses formes et face aux différents niveaux de l'autorité bourgeoise, surtout dans le système scolaire — tous cela représente la résistance crue, politiquement limitée et quelquefois aveugle. Presque tous les jeunes Africains font une mauvaise résistance à l'autorité coloniale. C'est la tâche révolutionnaire du Parti de façonner cette résistance en fournissant un éclairage qui transformera cette résistance en une arme significative et puissante dans notre arsenal.
Ceci signifie que nous devons fournir un travail énorme au niveau du recrutement pour s’affilier cette composante de la population dans la vie politique révolutionnaire. Bien sûr, la production et la distribution burning spears qui contient dans ses pages le travail qui reflète la réalité et les contradictions auxquelles sont confrontés les jeunes africains, nous aidera dans cette lourde tache. Nous devons aussi développer des méthodes systématiques d’utilisation d'autres modes de diffusion de communication et de l’information qui sont de plus en plus technologiquement avancées et populaires au sein de notre jeunesse. Notre département d'agitation et propagande a commencé ce processus, mais c'est un processus qui doit être pris avec un enthousiasme aussi égal et sérieux que la définition même de notre tâche révolutionnaire.
Notre objectif est de recruter les meilleurs et meilleures fils et filles d’Afrique au sein de notre Parti. Nous devons recruter tous ceux qui ont la capacité d’avoir une position significative du côté juste de l'histoire dans notre mouvement.
Notre propre présence dans notre Parti et dans le mouvement est le témoignage que nos vues dans le Parti et dans le mouvement Uhuru est le véhicule correct par lequel notre liberté peut être gagnée. Pourquoi alors, hésiterions-nous à convaincre nos amies et nos familles a joindre notre Parti et le mouvement ? Pourquoi nous ne recrutons pas ces camarades, ces frères et ces sœurs qui démontrent aussi des bonnes dispositions et capacités politiques — ceux-là même souvent avec lesquelles nous travaillons dans des comités des masses et au sein des divers projets — dans notre Parti et dans notre mouvement ?
Nous sommes aussi confrontés au problème de « que faire » , avec les contacts que nous faisons, et qui ont pour résultat un intérêt actif pour notre Parti ou notre mouvement. Des systèmes et des processus doivent être développés qui auront pour résultat la prise en considération de chaque contact et de chaque intérêt que le public manifestera à l’égard de notre mouvement. Ceci ne signifiera pas qu'ils auront pour résultat un recrutement de tous ces contacts. Évidemment beaucoup ne seront pas. Le fait que nous habitions dans un monde ou la technologie permet beaucoup de discussion et exige que très peu d'action soit entrepris, veut dire, que beaucoup des contacts seront des gens qui veulent simplement joindre un autre groupe de discussion, qui expliquera le monde avec aucune responsabilité et intention de le changer.
Néanmoins, il y aura quelques-uns, peut-être même beaucoup, qui seront sérieux dans leur désir de rejoindre les rangs de notre Parti précisément, parce que nous représentons le prolongement d'une trajectoire révolutionnaire historique au plus haut niveau qui est exigée par les conjectures du monde actuel. Nous devons développer des processus organisationnels qui ouvriront les portes à ces camarades.
Je propose que notre Constitution modifiée inclue un bureau qui aura comme seule responsabilité de veiller au recrutement au sein de notre Parti et du mouvement comme étant une responsabilité permanente. Ce bureau développera des projets d'action pour une stratégie de recrutement qui sera sous la responsabilité du Parti tout entier; elle mettra en avant les objectifs mesurables qui devront toujours être attachés au problème du recrutement, et fera en sorte que la question du recrutement ne soit pas juste une réflexion d’après-coup et organisationnelle que nous ne traitons seulement que lorsque se fait sentir le besoin pressant de mettre en place un autre corps pour effectuer nos tâches croissantes.
C'est vrai que c’est le peuple qui fait réellement l’histoire. C’est le peuple qui fait l’histoire en général, c’est pour cela que l’opportunité doit être offerte au peuple d'être des artisans de l’histoire par notre parti, qui est donc l'outil organisationnel qui est l'arme principale pour le progrès humain. Ouvrons les portes et laissons le peuple entrer. Cet appel pour le recrutement ne doit pas être pris comme un appel à l'opportunisme organisationnel Pour étouffer le Parti et notre mouvement avec des gens indésirables juste dans le but de compter plus de gens dans nos rangs.
C'est un appel pour atteindre une plus grande responsabilité dans notre Parti et dans nos rangs pour gagner et permettre la participation à la Révolution par une masse des gens de plus en plus consciente du besoin d’une transformation révolutionnaire, quelquefois à cause du travail accompli au sein de notre parti et mouvement.
La responsabilité et le centralisme démocratique
Sur presque chaque front, sur au moins quatre continents, le Parti est en plein mouvement stratégique pour l'émancipation du peuple africain et des masses souffrantes du monde de l'oppression et de l'exploitation capitaliste-impérialiste. Nous sommes en train de créer des branches à l’Ouest comme à L’Est de l’Afrique et comptons ouvrir une organisation en Afrique du sud.
(73) Nous avons établi des organisations naissantes en Amérique du Sud et nous attirons quotidiennement de plus en plus de gens dans la lutte et dans l’organisation contre l'impérialisme à travers l’Amérique du Nord. Ceci représente le témoignage de l'étendue et de l’intensité du travail de notre Parti pour détruire la domination impérialiste sur notre peuple et faire avancer les intérêts de toutes les masses opprimées pour atteindre l’idéal de la démocratie socialiste authentique.
Maintenant nous nous battons pour une meilleure responsabilité, pour l'adhésion dévouée au principe du centralisme démocratique, le principe organisationnel fondamental du Parti. Nous luttons pour mettre en place une manière plus efficace de tenir les membres de l'organisation toute entière responsable envers le Parti et la Révolution. Ceci est une fonction de ce Congrès et le retard de notre Cinquième Congrès donne une plus grande urgence encore à ce problème, surtout face à la crise profonde de l'impérialisme et la croissance des activités du Parti durant cette période.
Notre Cinquième Congrès doit servir à amener le Parti et le mouvement entier dans une plus grande compréhension en tant que Parti et mouvement. Ceci est une condition fondamentale pour la participation démocratique dans notre Parti et dans le mouvement. Ceci est une condition pour tenir l'organisation entière, y compris sa direction, responsable de l'organisation et responsable du programme entier du Parti et de son activité et du comportement de ses membres.
Conformément au besoin, pour une plus grande responsabilité, j'ai demandé aux membres du Comité du Parti central, y compris au Bureau Politique de rédiger un projet d'action pour redéfinir leur travail et leurs bureaux et d’établir des indications et des chronologies mesurables pour juger leur accomplissement. Ceux-ci sont des ajustements importants, nécessaire en ces temps de crise de l’impérialisme et de la croissance dans la responsabilité et l'adhésion de notre Parti et dans le mouvement.
L’an dernier le Bureau de la présidence a travaillé à une allure effrénée pour mettre en œuvre des changements qui sont conformes à l'unité pour une plus grande responsabilité et adhésion structurelle aux principes du démocratisme centralisme. Le point central à ce processus a été la création du bureau de la présidence. Ceci est absolument nécessaire pour accomplir le travail administratif exigé pour diriger une organisation aussi significative que complexe et grandissant rapidement comme notre Parti.
Bien qu'il y ait toujours des postes vacantes et qui doivent être occupés dans le bureau de la présidence, il y a eu beaucoup de progrès dans la réalisation de notre projet d'action. Il y a maintenant une aide administrative au bureau de la présidence et au chef d’état-major qui a contribué à une plus grande efficacité et a une plus grande productivité que le bureau n’avait jamais connu jusque là . Ensemble avec la présidence , ces camarades sont activement engagées à fournir l’aide nécessaire à localiser et approuver le personnel adéquat pour les positions vacantes.
Notre Parti n'a jamais vraiment fait attention à cet aspect de notre travail cela peut sembler mondain et ordinaire, mais c'est nécessaire si nous sommes assez sérieux pour saisir l’occasion de contrôler le pouvoir pour gouverner. Notre capacité à s’organiser aujourd'hui est ce qui nous différencie de beaucoup d'autres organisations du passé qui étaient incapables de faire la transition entre militants et révolutionnaires à la tête et aux sein des offices de l'état.
Notre succès dans la construction d’une capacité pour gouverner dans notre propre organisation, garantira aujourd'hui notre succès de pouvoir gouverner et diriger notre état socialiste libéré et unifié, de demain. Avec les projets d'Action pour les bureaux et les départements diverses du Parti nous employons des méthodes de la bourgeoisie pour rendre notre parti beaucoup plus efficace en terme de capacité organisationnelle pour mieux parer à la révolution et ainsi mieux fonctionner que la bourgeoisie lorsqu’elle utilise ses propres méthodes.
Département du parti d'Agitation et propagande a fait des grands pas vers l’avant
L’un des développements le plus importants ayant été accompli par le parti est le travail effectué par le département d'agitation et de propagande. Ce dernier est un département du Parti qui souffre incommensurablement du trop peu de cadres à sa disposition et de diverses autres contradictions organisationnelles.
Malgré ces défauts, qui incluent la faiblesse de la fréquence de l’ édition et la publication de notre journal politique, Le burning spear, l'Agit-prop a réalisé des bons incroyables dans les autres secteurs. Ceci inclut la misen en ligne de nos nouvelles sur internet, l'Uhurunews.Com, qui est aussi une section de publication en ligne de notre journal burning spear.
(75) Un succès lié à l’agit-prop est l'établissement d'Uhururadio.Com, une station de radio en ligne. Ensemble avec cette institution de propagande, nous arrivons à atteindre chaque mois des milliers de gens dans le monde entier. En 2009 nos médias d'Internet — Uhurunews.Com et Uhururadio.Com — ont atteint presque 90.000 personnes dans le monde et notre capacité grandit quotidiennement.
Par Uhurunews.Com et l'Uhururadio.Com l’idéologie du Parti peut-être perçue et entendue à travers les États-Unis, l’Angleterre ou le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud, le Canada, la France, l’Espagne, l'Inde, la Suisse, le Nigéria, Kenya, Sierra Leone, la Tanzanie et pratiquement toute l’Afrique. Le Parti est lu et est entendu en Grèce, en Autriche, au Portugal, au Yémen, en Hongrie, à Trinidade et Tobago et à travers les Antilles, de même qu'en Roumanie, Slovénie, Pakistan, Chine et Myanmar, par ne citer que ceux-là.
Par ce travail d’agitation et propagande le Parti lutte avec succès pour mettre fin à l'isolement de notre lutte pour la libération, l'unification et le socialisme et démontrer sa relation et sa solidarité aux luttes des peuples opprimés qui luttent dans le monde.
Ce travail important d'Agit-prop nous aide aussi à développer une unité pratique entre les luttes du peuple africain dans les différentes parties du monde. Ce travail nous aide aussi à lutter contre la prétention rendue populaire par la bourgeoisie et ses médias, qu'il n'y aurait pas d'explication cohérente pour la lutte contre les conditions d'existence des africains autres que des explications intéressées sans réelle contenu fourni par nos oppresseurs.
Bien qu'il y ait toujours de l’espace pour progresser et que nous travaillions en ce moment même à développer notre programmation d Uhururadio.Com actuellement diffusé aux États-Unis, Canada et en Angleterre. (Notre diffusion en Afrique du Sud a été temporairement interrompue en raison de l'opportunisme et des différences idéologiques avec notre hôte panafricaniste). Nous avons un programme en langue française et sommes dans un processus visant à créer des programmes dans d’autres langues, surtout, mais de manière non limitative, dans des langues strictement émanant de l’Afrique.
La crise de l'impérialisme contraint la classe dirigeante blanche à ’étendre son contrôle de la production et de la distribution de l’information. De cette façon les impérialistes supposent qu'ils peuvent garder les gens dans un état permanent de désinformation. Toutefois, une conséquence de la fabrication flagrante d'informations dans l'opinion par les médias bourgeois est que de plus en plus de personnes se tournent vers d’autres sources d’informations dans le monde pour s’informer. Ces Media tiennent compte des gens, qui participent dans une véritable production d'informations et de distributions d’idées, indépendamment de la bourgeoisie.
Ceci contribue au déclin des médias bourgeois. Les journaux bourgeois sont en net recul et d’autres formes de médias sont dans un état constant de déclin. Bien que les experts bourgeois parlent de ce phénomène comme quelque chose de nouveau, ce n'est pas la première fois que quelque chose de cette envergure se produit À l’apogée de la Révolution Noire des années 60, aux États-Unis, la Nation of islam avait atteint un taux de distribution hebdomadaire d'un million de journaux et les blacks Panthères plus d’un quart de million de distribution de leurs journaux. Notre propre journal a été publié en millier d’exemplaires mensuellement.
"Comme un moyen alternatif, " les journaux surtout à contenu radicaux ont grandi à travers les États-Unis, comme moyen de plus en plus de gens aliénés réagissant à la propagande belliciste, à la bourgeoisie anti-démocratique et sa vision du monde en se méfiant de ses informations et opinions. Cela a eu un impact immense sur les médias bourgeois, les forçant à publier des informations qui se rapprochent d’une explication de la réalité que les gens commençaient à découvrir par eux-mêmes. Les medias bourgeoises sont même allés plus en profondeur pour reproduire le look des médias radicaux indépendants dans un effort visant à regagner de l’influence.
Finalement, il a fallu la défaite de la Révolution africaine des années 60 et la capitulation qui a suivie de la part de la plupart des parties des gauches d'Amérique du Nord, pour que la bourgeoisie puisse temporairement reprendre certain de ses territoires perdus dans ce domaine. Toutefois, ceci s’est révélé être une victoire creuse pour la classe dirigeante blanche puisque il y a actuellement une grande méfiance dans la capacité et la volonté de ces mêmes medias bourgeois à expliquer la réalité vécue par les gens dans cette ère de grande crise impérialiste.
Le développement technologique a facilité la capacité des gens à chercher d'autres moyens d'obtenir, produire et de distribuer l’information et les idées. Les médias bourgeois sont déterminés depuis très longtemps de ne pas permettre à la Révolution africaine ou aux diverses luttes de peuples opprimées à se libérer de l’étreinte des medias de l'impérialisme. Pour nous ce mouvement mis en place par les impérialistes pour nous exclure de la vue du public a démontré une fois encore la réalité que l'impérialisme porte en elle, le germe de sa propre destruction.
Au lieu de plier bagages et errer dans l'obscurité à cause de la mauvaise volonté des médias bourgeois refusant de coopérer avec nous, nous avons entrepris un processus de construction de nos propres médias en concurrence avec les media impérialistes,, qui nous permettent de communiquer directement avec notre classe, notre peuple et le monde.
En plus, bien que nos médias soient petits en comparaison à ceux de la classe dirigeante blanche, les leurs, tout comme l'impérialisme lui-même, sont dans un état de déclin perpétuel, nos médias à continuant eux à grandir en capacité et en influence.
Notre travail avec Agit-prop est de développer le bureau lui-même. IL est en effet chroniquement en manque de personnel et nous n'utilisons pas nécessairement les forces disponibles de la manière la plus efficace possible. Nous devons améliorer aussi cette capacité formidable mais sous-développée d'Agit-prop de créer des ressources. Et, plus important encore, nous devons rétablir une édition et une publication plus régulière de notre journal, le burning spear.
Ce journal est un outil incomparable d’organisation politique et idéologique. Il permet aux masses de lire leurs expériences dans la lutte, et celles d’autres dans des situations similaires de lutte, qui se battent pour mettre un terme à leurs contradictions. Il contribue à notre efficacité organisationnelle et sa valeur de propagande comprend la confiance et la valeur qu'il accord aux peuples opprimés et de voir nos combattants anti-classe toujours politiquement engagés à travers notre communautés munis du burning spear, la Voix de la Révolution africaine Internationale.
Toutefois, rien n'est aussi important que le rôle du burning spears dans sa définition du travail au quotidien de tous nos cadres.
Chaque membre de notre Parti et de notre organisation de nos organisations de masses devrait être constamment engagé dans la distribution et la vente du burning spear. Car, elle est le contact le plus important et cohérent entre le Parti et les masses et exige une relation entre le Parti et le peuple. La situation selon laquelle un cadre n’a rien a faire n’existe vraiment pas aussi longtemps que les copies de burning Spear a distribuer sont disponibles.
La distribution du journal burning spear nous aide au recrutement. Les forces recrutées dans le mouvement à travers le Burning Spear seront préparées au travail politique de distribution de burning Spear. En d'autres termes le Burning Spear contribue à notre capacité à recruter des activistes, des individus qui, par exemple, comptent accomplir le travail politique.
Fait important Agit-prop a acquis un éditeur pour le Burning Spear. Cette tâche sera effectuée par un vétéran de notre Parti qui a tenu la position d'éditeur dans les années 80 et qui est maintenant revenu à ce poste avec un grand enthousiasme.
Ce retour fournit au Parti et à Agit-prop une direction spécifique à la tâche de produire le Burning Spear, qui s’affine constamment pour atteindre une qualité toujours supérieure et requérant de ses cadres du Parti de maintenir un haut niveau de participation dans l’évolution du journal — en tant qu’écrivains, lecteurs et distributeurs. En plus de son nouvel éditeur, le Burning Spear a commencé à combler les fonctions vacantes de sa structure de production, devenant encore plus efficace vers une consolidation de son édition plus fréquente et plus fiable.
Un autre exemple de la grande signification d'Agit-prop et la croissance du travail du Parti et le fait que pendant le lancement planifié du Parti au Sierra Leone au mois de novembre de 2009. Uhuru radio section sierra Leone, une station écoutable sur FM, a été aussi planifiée pour débuter sa diffusion sous les auspices d'Agit-prop. La station de radio n'a pas été lancée en 2009 à cause d'un retard de la part des autorités à nous assigner une fréquence, mais nous voulons que la station entre en service lors de ce Congrès, bien que nos camarades au Sierra Leone ont été mis sous une pression intense par le gouvernement néocolonial depuis l'annonce par le Parti de sa présence sur le terrain.
Nous convoquons notre Cinquième Congrès à la fois quand l’impérialisme en général et impérialisme américain en particulier, le dirigeant actuel du monde impérialiste, éprouve les plus grandes difficultés à maintenir ce système injuste. Cette crise profonde est le résultat de la détermination acharnée des peuples du monde opprimés pour gagner notre liberté, notre souveraineté et le contrôle total de notre travail et nos ressources pour notre propre usage et notre propre avantage.
Ce Cinquième Congrès de notre Parti est une déclaration de notre engagement inébranlable à la libération et a l'unification de l'Afrique et de la nation africaine dispersée et à accomplir notre responsabilité dans le mouvement mondial des peuples et des pays pour la libération, la paix et le socialisme.
Le développement des cadres et la direction sont les clés
Plus que tout autre chose, nous devons donner la plus grande importance possible à la tâche qui consiste à développer les cadres du Parti. Par cela nous ne voulons pas seulement dire remplir nos rangs avec de nouvelles forces ou avoir des classes d'éducation politique stérile qui leur permettraient d’apprendre simplement par cœur des textes qui pourraient être ressortis à la demande. Nous voulons dire par formation que les membres de notre Parti doivent être préparés à diriger.
En des termes pratiques cela sous-entend qu'ils devraient pouvoir diriger les secteurs particuliers du travail pour lequel ils pourraient être responsables. Les leaders de ces secteurs doivent leur donner une compréhension complètement claire de ce travail. Mais ils doivent pouvoir aussi être capables de diriger les masses d’une manière plus générale —dans leurs communautés et sur les campus, dans les prisons et dans leurs lieux de travail. Ils doivent être gagnés à un amour pour la révolution et un amour sans faille pour le Parti qui est l'instrument par lequel la révolution sera poursuivie et sera gagnée. Ce profond respect et l’amour pour le parti sont une nécessité absolue pour nos cadres en cette période. Les cadres du Parti doivent être capables de reconnaître les programmes, les engagements, la stratégie et les luttes du Parti comme les leurs Ils doivent voir les contradictions de même que les victoires du Parti comme les leurs. Ceci signifie que le subjectivisme et l'opportunisme, ces tendances qui placent les intérêts individuels et personnels au premier rang, n’ont pas lieu d’être parmi les cadres du Parti. Il en est de même de l’aventurisme et des autres formes d'individualisme qui substituent la signification personnelle à la signification du Parti et se dresse contre notre mission collective. Les individus qui affichent des tendances subjectives peuvent dans une moindre mesure travailler dans les organisations de masse sous la direction du Parti, et peut être même dans les rangs du Parti, mais ils ne peuvent pas être considérés comme des cadres, malgré le manque de forces dont nous pouvons disposer pour la lutte a un temps donné.
Peu importe, que les problèmes soient importants et authentiques , on ne peut pas permettre a ces facteurs de miner la responsabilité que l’on doit avoir de placer les intérêts de la révolution et ceux du Parti en premier, par-dessus tout. Ceci signifie que dans le Parti tous nos membres doivent aspirer à devenir des cadres. Il doit être enseigné aux cadres de comprendre que le Parti est tout, sans quoi, notre peuple devrait endurer encore 500 ans de misère, si nous parvenions à survivre aux agressions désespérées de cet impérialisme en crise. S'il doit y avoir indépendance, unification et socialisme dans notre vie ce sera parce que notre Parti, profondément uni dans sa mission, a réussi. Ceci ne peut pas se produire dans une organisation où les membres gémissent sans cesse de manière intéressée et individualiste, incapables de voir au-delà de leur douleur réelle ou l’idée de génie qu’ils se font d’eux mêmes.
Nos cadres doivent reconnaitre la valeur du centralisme démocratique comme le principe organisationnel moteur du Parti. Ils doivent reconnaitre pourquoi un tel phénomène se présente d’une telle forme et non pas d’une autre, et comment cela reflète le fait que nous sommes une organisation d'unité de volonté et d'action, caractéristique absolument nécessaire pour faire la révolution qui mettra fin à la misère de notre peuple. Nos cadres doivent comprendre et reconnaitre que pour faire partie des rangs glorieux de notre Parti, ’il faut se soumettre à sa volonté, faire de la volonté du Parti, notre propre volonté, opposée à la tendance qui tente de substituer sa propre volonté, a celle du parti, comme cela a été le cas de par le passée et aujourd’hui par certains membres du Parti.
Les cadres doivent être instruits par l'histoire de notre Parti qui a combattu des décennies de luttes et a tenu aux vrais principes révolutionnaires pendant que d'autres tout autour ont abandonné le champ de combat devant notre ennemi impérialiste. Ils doivent connaitre non seulement l'histoire sur le plan des dates et des lieux des luttes, mais les cadres doivent aussi être familiers avec les tactiques et les stratégies employées par le Parti pendant les diverses périodes et les différentes luttes. Ceci les armera avec une expérience colossale qu'ils pourront utiliser quand ils font face aux circonstances similaires.
Nos cadres doivent connaitre aussi l'histoire de notre Parti, comme elle est représentée par les positions exemplaires des divers camarades qui ont consenti à des sacrifices y compris l'abandon de leurs amis et de leurs familles et ont même connu la prison, les coups de forces qui nous oppriment, les attaques terroristes contre notre communauté et multiples autres tentatives sur leurs vies. L'histoire devrait inclure les exemples de ces camarades qui ont voyagé à travers les États-Unis et le monde pour organiser la résistance africaine sous des circonstances les plus difficiles. Ces péripéties doit armer et aider nos cadres pour les tribulations et les victoires à venir.
Nos cadres doivent enseigner l’internationalisme africain. Ils doivent étudier les documents théoriques critiques de notre Parti, surtout ceux qui ont été développés pour expliquer le monde pendant que nous luttons pour le changer. Ceci inclut évidemment des textes comme la Constitution du Parti socialiste africain et le premier, deuxième, troisième et quatrième Congrès. Du Parti Socialistre du Peuple Africain.
Nous devons étudier aussi "La Dialectique pour une Révolution Noire " et " la Critique Politique et Économique de l'Impérialisme et de l'Opportunisme Impérialiste ". Les rapports sur les conventions d'InPDUM de même que les principaux documents d'ASI doivent être aussi assimilés. Évidemment ceux-ci ne sont pas les seuls matériaux qui devraient être utilisés pour une étude de notre mouvement. D'autres incluent des travaux sur l'économie politique et le matérialisme dialectique et historique.
Ils incluent aussi des matériels qui apprennent aux cadres comment se comporter dans une organisation de ce type, fondée sur des principes de discipline révolutionnaire. Toutefois, nous devons nous souvenir que la meilleure école pour le développement des cadres est la confrontation à la lutte véritable et pratique. Autrement nous créons des forces qui sont incapables d'utiliser ce qu'ils ont appris. Nous continuons à être guidé par la compréhension que la pratique est primordiale et qu’elle fournit a elle seul un test significatif de la théorie. Nos dirigeants doivent organiser leur travail pour s’accommoder de la lutte du développement de nos cadres. Chaque comité et départements doit jouer son rôle . En effet, j’appelle tous nos dirigeants Locaux et Régionaux du Parti pour présenter des projets d'action pour le développement des cadres dans leurs secteurs de responsabilité. Ceci est aussi nécessaire pour nos organisations de masse, au sein d InPDUM et d AAPDEP.
Évidemment la principale organisation pour effectuer les tâches de nos projets de développement de cadres est l'Agit-prop. C’est ce dont 'Agit-prop s’occupe à accomplir en ce moment, et ce projet doit être manifestement traité avec la plus grande des urgences. Je crois que les développements récents dans Agit-prop nous donnent une capacité assez rapide de concevoir des Projets d'Actions pour le développement des cadres et j'exige que cela se produise rapidement
Aussi, le rôle important des organisations du Parti dans le problème de développement des cadres ne doit pas être négligé. Nous avons une grande occasion de combiner la théorie et la pratique
Le Parti est organisé en des comités qui fournissent une division du travail et une capacité pour une plus grande efficacité. Mais si et seulement si, les divers comités et les divers départements remplissent la pleine responsabilité pour leurs secteurs de travail. La division structurelle du travail permet au Parti de prédire le succès du Parti entier, par le rôle de ses composants qui en dirigent les parties. Donc, si les projets sont réalisés pour le Parti tandis qu’une ou plusieurs des composantes du Parti n’accomplit pas avec enthousiasme et succès sa part du travail, le projet dans son ensemble peut demeurer inefficace
Maintenant plus que jamais le Parti doit avoir des dirigeants qui peuvent prévoir et résoudre des problèmes. Il ne devrait plus être nécessaire que chaque éventualité possible, soit explicitée aux dirigeants des secteurs spécifiques des structures qui composent le Parti. Ils devraient être des experts dans ces secteurs et les connaitre mieux que quiconque. Ils devraient prévoir les problèmes et planifier comment les résoudre même quand personne d’autre dans le Parti ne s’occupe de leur secteur de travail.
Si nous nous positionnons correctement durant cette période, si nous faisons notre travail de développement des cadres dans les rangs du parti, en mettant dans les mains de la population le Burning Spear, cela nous aidera à recruter des nouveaux membres dans le mouvement, qui nous aideront dans les taches auquel nombre de membres de nos comités sont en train de faire face. Toutefois, nous ne pouvons pas continuer à nous retrancher derrière l'excuse de la faiblesse des forces de nos comités principaux. Ce problème constitue l’une des tâches qui doivent être résolues par les dirigeants qui sont responsables des comités. Autrement nous justifierons toujours nos échecs par le fait que nous n’avons pas assez de forces pour faire le travail, quand en réalité l'absence de ces forces devrait nous informer d'un autre aspect important de notre travail, celui que l’on doit entreprendre pour changer cette donnée.
Cette partie a expliqué certaines des conditions nécessaires au développement de nos cadres. Toutefois, je veux ajouter à ce sujet en rappelant que nos cadres sont la force première par laquelle nous cherchons à saisir et à exercer le pouvoir. Ils sont les forces par lesquelles nous voulons organiser et mettre en place un gouvernement démocratique, national et révolutionnaire pour nous guider et pour le combat pour le pouvoir en luttant sur chaque front. Nos cadres seront la fondation de tout notre travail, surtout dans InPDUM mais aussi pour AAPDEP et les organisations de masse qui n'ont pas été encore construites et a travers lesquelles, s’exprimera le leadership du parti. Nos cadres doivent être capables de trouver la ligne de marche et lorsque c’est nécessaire, de créer l'organisation qui augmentera l'influence du Parti au-delà de nos rangs.
L'agit-prop doit contribuer à une soif de la connaissance parmi nos rangs. Il doit nous aider à créer nos propres intellectuels de la classe ouvrière. Il doit rétablir une culture d'étude politique constante. L'agit-prop doit équiper aussi les cadres du Parti à une éducation politique et les compétences techniques pour les rendre capables et valables, non seulement à notre travail du Parti en règle général mais aussi aux masses que nous voulons organiser ou qui peuvent être déjà dans l'organisation.
Le bureau de Développement économique doit se construire une culture d'autosuffisance
La même chose est vrai pour notre bureau de Finance et de Développement Economique. Non seulement ce département doit pouvoir créer de vrais programmes de développement économique pour le Parti tout entier, mais il doit aussi prévoir des nouvelles dépenses et des nouveau projets qui puissent être compatibles avec les capacités du budget du Parti et de ses divers programmes. Ce bureau doit participer aussi dans l’aide au développement des programmes économiques qui peuvent et doivent profiter aux masses et les aider à se rapprocher de notre Parti.
C'est peut-être ici que l’exemple de Marcus Garvey et son UNIA a le plus de signification. L’une des différences qui a créé le contentieux entre Garvey et les panafricanistes, était né du fait que l'UNIA et le mouvement de Garvey avaient devancé le néocolonialisme.
Contrairement à W. E. B. Dubois, l'auteur de l'infâme " Talented Tenth " qui voulait mettre en place une sorte d'arrangement qui permettrait au plus instruit de la population africaine colonisée de représenter l'impérialisme entant que dirigeants indirects, Garvey lui s’était dirigé sur un chemin d'autodétermination et d'autosuffisance économique africaine. La plupart d'entreprises économiques mise en place par Garvey et son projet de l'UNIA furent conçu pour relever l’Afrique et les africains et les aider à réaliser leurs pleines capacités. Ces entreprises se sont fondées sur la supposition que l'Afrique pouvait devenir un pouvoir économique dans le monde.
C’est l'exemple que nous devrions avoir à l'esprit dans notre Bureau de Finance et de Développement Economique. Le développement de notre bureau principal comme des instruments naissants à travers lesquels nous exerçons le pouvoir pour gouverner doit signifier que ceci n'est pas simplement un bureau qui peut se satisfaire de sonner la cloche ou de battre l’eau. Ce bureau n’est pas un bureau qui peut être caractérisé "bureau d’attente ". Le Bureau de Finance et de Développement Economique doit être hardi dans sa vision et compétent dans sa capacité d’expansion . Ce bureau doit acquérir une expertise et prévoir l'émergence d'une économie africaine indépendante qui fera grandir les processus et les programmes de notre Parti qui se développent maintenant comme un instrument d’un pouvoir économique international contestant et dual
C’est la petite bourgeoisie africaine, qui possède la quasi totalité de l'expertise dont nous avons besoin pour un tel développement, et qui ne nous est pas facilement accessible en ce moment. C'est aussi vrai que sans une transformation idéologique, l'expertise acquise dans les institutions impérialistes ne nous est pas utile en ce moment. Toutefois, cela changera.
Le travail consciencieux mis en avant par le Bureau de Finance et de Développement économique aura pour résultat le développement d’une expertise nécessaire dans nos rangs , la croissance de notre Parti et mouvement sous son influence aura pour résultat le suicide de classe des éléments de la bourgeoisie africaine grâce à l’acquisition d’une telle expertise. Ils abandonneront les intérêts de la bourgeoisie, qui est une force sociale mourante et adopteront les intérêts de la classe ouvrière africaine comme la leur.
Le Bureau de Finance et de Développement économique doit rétablir une culture d'autosuffisance dans les rangs de notre Parti et éduquer le Parti en lui indiquant comment être constamment dans le processus de production de ressources en terme de résolution d’ une question pratique sur une base régulière et cohérente. Les organisations du parti doivent maitriser les principes de comptabilité financière et de la sécurité des ressources.
Toutefois, l’une des tâches les plus importantes de ce bureau et de développer un programme pour enseigner ces choses aux cadres. La raison ne réside pas dans le fait que tous ces cadres seront impliqués dans le financement et le développement économique, mais parce que nous voulons que chaque cadre puisse avoir une connaissance rudimentaire qui pourrait le rendre capable de les utiliser dans diverses organisations de masse dans la lutte pour l'influence et l'acquisition du pouvoir.
Certaines des tâches qui seront accomplies au sein d’agit-prop et du Bureau de Finance et de Développement Economique devront être apprises dans des écoles spéciales établies à cet effet. Il est i urgent qu'elles soient prises en considération Dans de telles écoles, il faudrait aussi mettre en place des classes pour apprendre à conduire des réunions réussies et autres différents aspects des savoirs nécessaires pour la formation de cadres qui ont la responsabilité d’étendre l'influence du Parti et une plus grande participation des masses dans la vie politique et anti- impérialiste.
Camarades, notre temps est trop court pour livrer une analyse complète de notre situation actuelle et toutes les conditions de notre Parti. Toutefois, il devrait être clair que notre Parti possède une histoire incomparable dans la lutte contre l'impérialisme et pour la libération et l'unification de l’Afrique et de la nation africaine dispersée mondialement. Ceci est une histoire et une expérience qui doit être personnellement embrassée par chaque membre de notre Parti et notre mouvement. L'analyse que voici est née de la vision du monde de notre Parti. Elle est ici soumise à votre évaluation. Je suis convaincu que dans l'unité avec ce document et une lutte énergique pour en exécuter les recommandations, nous remporteront de grandes victoires et nous rapprocherons encore plus près de la libération.
Izwe Lethu I'Afrika !
Une Afrique ! Une Nation !
En-avant pour la victoire !
Back cover
Pour plus d’info contacter
Le parti Socialiste du Peuple africain/USA
1245 18th Avenue South
St.Petersburg, FL 33705
727-821-6620
www.apsccongress.org
5eme Congres du Parti Socialiste du Peuple africain/USA
10-14 juillet, 2010- Washington DC