Bien qu’elle s’agrippe à une perspective de temps de vie artificielle, en injectant des milliards de dollars dans son système économique totalement affaibli les perspectives pour cette économie parasitaire semblent lugubres.
Le capitalisme est né parasitaire : il vit le jour avec l’assaut de l’Europe contre l’Afrique, lequel réduisit le peuple Africain en esclavage . C’est cette attaque qui nous a transformé en marchandise la plus lucrative du monde.
L’esclavagisation des Africains, le pillage de l’or et autres ressources africaines, la colonisation de notre continent Africain tout entier, le génocide des indigènes d’Amérique et le vol systématique de leur terre, la domination coloniale de la quasi-totalité du monde avaient permis à l’Occident de sortir dune misère extrême, tout en créant l’économie la plus puissante et la plus prospère du monde.
Les luttes des peuples pour une libération effective, les luttes des nations opprimées pour le contrôle de leurs richesses et ressources, la lutte interne aux pouvoirs locaux pro-impérialistes, la montée en puissance de la Chine, de l’Inde et de la Russie sont devenues les causes de cette mort lente du pouvoir économique blanc.
Quant à Nous, internationalistes africains, nous n’avons pas peur de cette crise, bien au contraire, nous faisons tout, pour l’approfondir dans un effort permanent pour mettre en place un mouvement de libération et de réunification de l’Afrique, sous la direction des travailleurs africains de par le monde.
Une fois libérées des étreintes de nos oppresseurs, les immenses ressources dont dispose l’Afrique seront les facteurs qui mettront sur pied l’économie la plus riche et la plus puissante du monde. Les ressources dont les économies du monde entier ont besoin se retrouvent en Afrique.
Une Afrique libre et socialiste garantira la prospérité, la dignité et l’indépendance pou chaque homme, chaque femme et chaque enfant d’Afrique et de la planète toute entière.
La crise des subprimes: Un plan d’un trillion de dollars aux dépens
des peuples africains.
Chaque jour apporte son lot de révélation concernant la véritable face des dirigeants de cette économie parasitaire qu’est le capitalisme, comme les fraudes, les mensonges et le vol par les banquiers et les politiciens lorsqu’on arrive encore à découvrir supercherie. Malgré, les promesses d’espérance et de changement promises par Obama, la confiance au gouvernement impérialiste américain n a jamais été aussi basse dans l’histoire des sondages de ce pays : vol manifeste de plus 50 millions suite aux plans mis en place par les hautes instances de Wall Street, des entreprises qui envoient des pâtes d’arachide infectées d’excréments de cafards et de rats dans les cantines scolaires à la fraude fiscale et la corruption de certains membres du cabinet d’Obama. Les banquiers de Wall Street ont utilisé l’argent du contribuable, pour s’acheter des avions privés et leurs patrons se payent, eux-mêmes, des bonus monstrueux. À chaque nouveau rapport apparaît également un nouveau scandale.
Les banquiers sontrapaces et véreux et les médias essaient de mettre la crise actuelle sur l’effondrement de l’industrie d’hypothèque bancaire des subprimes de 2007.
Les hypothèques de Subprimes sont des emprunts à taux ajustables qui commencent avec un taux d’intérêt relativement bas qui peut, par la suite, doubler ou augmenter rapidement après la période d’emprunt initiale.
Les emprunts de subprimes ne sont pas nouveaux. Ce sont les anciens prêts hypothécaires rapaces et démodés, qui ont été reconditionnés comme « prêts créatifs ». Les hypothèques de subprimes concerneraient soi-disant que les acheteurs de maison en manque de crédit ou de bon crédit, alors qu’en réalité, ce sont les communautés africaines et mexicaines qui sont ciblées, sans tenir compte du taux de leur crédit ni de leurs revenus.
Dans les années 90, sous Clinton, le Département de l’Habitat et du développement urbain (HUD), a changé le système d’emprunts pour permettre aux prédateurs des hypothèques de subprimes de cibler particulièrement les communautés africaine et mexicaine. Dans la plupart des cas, les prêteurs n’ont pas informé les acheteurs de maisons que ces taux d’intérêt de subprimes étaient réajustables.
Les banquiers de Wall Street ont participé dans un accord initié par la banquière milliardaire Penny Ritzier, chargé des questions financières de l’administration du président Barak Obama, d’utiliser des « paquets » d’emprunts de subprimes comme des ressources pour investir dans les fonds d’investissement.
Les grandes banques d’investissement de Wall Street, les banques privées, les prêteurs d’hypothèque et les fournisseurs d’hypothèques subventionnées par le gouvernement que sont Freddie Mac et Fannie Mae ont utilisé ces hypothèques de subprimes et ces titres soutenus pour investir, empochant littéralement des trillions de dollars au détriment des peuples africain et mexicain.
Dans des villes à prédominance africaine comme Cleveland, Atlanta, Détroit et Baltimore, les propriétaires africains ont perdu des centaines de milliers de maisons et collectivement au moins $100 milliards en termes de richesses.
Au même moment, les banquiers de Wall street sont secourus par le gouvernement américain a coût de trillions de dollars, lesquels banquiers ont continué leurs mode de vie somptueux et ostentatoire sans restriction aucune.
La plupart des dettes toxiques de Wall Street -estimées à $3,6 trillions-sont toujours cachées par les banques en fonction encore aujourd’hui. Une bonne partie des médias continue à mettre cette crise sur le compte des Africains qui luttaient depuis longtemps pour « participer au rêve américain » d’accession à la propriété.
L’effondrement des titres d’hypothèques soutenus de subprimes a des ramifications mondiales pour les pays qui ont participé à ce processus d’enrichissement rapide. Ainsi, une crise bancaire mondiale aux proportions sans précédent a été initiée.
Aujourd’hui, les États-Unis et l’économie capitaliste parasitaire mondiale sont sur une pente descendante qui pourrait faire baisser l’hégémonie impériale américaine et le système du pouvoir hégémonique blanc dans sa totalité.
Alors que les médias comparent la crise d’aujourd’hui à « la Grande Dépression » des années 1920, la réalité est que l’étendue et la profondeur de la crise actuelle sont sans précédent.
Malgré les trillions de dollars qui sont injectés par le gouvernement américain et la réserve fédérale dans ce système sous forme de stimulus, de plans de sauvetage et des projets de secours, la situation montre en fait que l’administration Obama n’a pas d’idée concrète pour remédier à cette crise.
La présidence d’Obama est dans la poche de l’élite et des banquiers de la classe dirigeante et facilite leur approvisionnement pour une demande toujours plus accrue du butin.
Quarante-six Etats américains font face à des déficits budgétaires majeurs, y compris la Californie.Cet Etat qui possède la huitième et la plus grande économie du monde, est, maintenant, dans le rouge et doit composer avec un déficit de plus de $42 milliards.
Dans une tentative désespérée pour équilibrer son budget, l’Etat n’a d’autre plan que d’augmenter les impôts et couper certains fonds dans le secteur de l’éducation et les services sociaux, ce qui approfondira encore la crise sociale pour les communautés pauvres et les millions de gens déjà au chômage.
Le nombre de gens qui reçoivent les allocations de chômage n’a jamais été aussi élevé aux États-Unis, atteignant des records historiques, qui approchent les cinq millions. Le taux de chômage officiel se porte à 7,6 % de la population active.
Si vous comptez tous les gens qui sont sous-employés, ou ceux qui travaillent à temps partiel ou ceux qui ont arrêté de chercher du travail, ce chiffre doit être revu à la hausse de plus 15% . Le taux de chômage devrait exploser et monter en flèche de 20 à 30% cette année.
Comme les sociétés commerciales majeures, les constructeurs automobiles, les industries pharmaceutiques, les fabricants de logiciels, les grands magasins, les petites entreprises et les galeries marchandes entières ferment en nombres sans précédent : plus de 600.000 personnes perdraient leurs emplois chaque mois. Ces chiffres devront augmenter de façon spectaculaire tout au long de l’année 2009.
Les prix du logement continuent de plancher pendant que les saisies des immeubles hypothéqués ont augmenté de 81% depuis 2007. Avec des milliers de familles frappées d’expulsion, ce chiffre pourrait atteindre 10 millions dans les prochains jours.
Le phénomène des sans-abri est en perpétuelle augmentation tandis que les centres d’entraide alimentaire et les logements de secours sont débordent de personnes dans les besoins. Le phénomène des familles entières sans abris a augmenté de 26% dans les alentours de Washington D.C
On anticipe que les découverts de cartes de crédit et les prêts d’achats des voitures vont massivement être impayées cette année, et qu’on prédit une débâcle financière du marché de l’immobilier.
Les Africains portent l’essentiel du poids de cette crise. Pour les Africains des Etats -Unis, cette réalité économique touche profondément une communauté déjà appauvrie.
Pour la communauté africaine des États-Unis, le taux de chômage officiel est de 11,9 % mais comme nous l’avons déjà démontré, le vrai taux de chômage est double lorsque nous ajoutons la catégorie des personne ayant renoncé à chercher un travail et celles qui sont sous-employées.
Officiellement, le chômage des jeunes dans la communauté africaine en dessous de 20 ans, est presque de 33 %, mais dans la réalité il est de 66% voire au-delà.
Il y a lieu de préciser que, pour la communauté africaine, un facteur supplémentaire doit être pris en considération: La guerre contre-insurrectionelle menée contre cette communauté a forcée des millions d’entre nous hors de la main-d’œuvre disponible pour le marché de l’emploi, et pour nous diriger vers le système de carcéral colonial américain qui rapporte des milliards de dollars de profits au système capitaliste parasitaire et au peuple blanc.
D’autres données économiques publiées récemment par « Le Pays du Rêve 2009 », ce rapport nous informa que : le revenu médian de ménage pour une famille africaine est de $38.269 contre $61.280 pour les familles blanches.
- 24% de la population africaine vit en dessous du seuil de pauvreté contre 10% pour les blancs.
- Avec la crise profonde actuelle on verra au moins un tiers des familles de la classe moyenne africaine rejoindre la classe des plus pauvres.
- Dans la moitié des familles à bas revenu, après avoir payé son loyer, il ne restera que $257 pour un mois de nourriture, $ 29 pour se vêtir, et $ 9 pour les soins médicaux.
Malgré cette terrible condition, le Parti socialiste du Peuple Africain est en train de tout faire pour approfondir cette crise et accélérer la chute du pouvoir blanc qui nous a opprimés pendant plus de 500 ans. Nous n’avons aucun d’intérêt à chercher de réparer cette économie parasitaire.
Le parti est en train de construire l’Internationale Socialiste Africaine, (ASI), qui commence à grandir autour du monde. Une conférence récente d’ASI organisée en Sierra Leone a réuni des Africains de toute l’Afrique de l’Ouest en colère et assoiffés de liberté, brûlant d’envie de s’organiser pour libérer et réunir l’Afrique.
Du 15 au 18 mars 2009, l’International Socialiste Africaine se rencontrera à Nairobi pour construire l’ASI en Afrique de l’Est, au mois de mai, l’ASI organisera simultanément deux conférences durant la Journée de Libération Africaine à Manchester en Angleterre et à Washington D.C aux Etats-Unis. Et plus tard, cette même année, l’ASI se réunira en Afrique du Sud.
Le Parti a mis en place, aussi, le Programme d’auto suffisance pour le développent de tous les Africains (AAPDEP). Cela mis en équipe des ingénieurs, des spécialistes de la santé et des ingénieurs agricoles du monde entier pour travailler ensemble et avec les communautés africaines en Afrique et aux États-Unis pour leur s’autosuffisance.
AAPDEP a déjà réalisé des projets en Afrique comme le purificateur d’eau de pluie et des cliniques communautaires. Actuellement, elle organise les communautés des pécheurs, travaille sur la construction des puits pour l’agriculture et elle travaille pour la mise au point d’un réseau et d’une communauté africaine d’agriculteurs aux Etats -Unis.
Quand les travailleurs africains reprendront le pouvoir en Afrique, chaque homme, chaque femme et chaque enfant vivra dans la prospérité, la justice et l’indépendance.
Izwe Lethu i Afrika ! (La terre d’Afrique est à nous)
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